«Je voudrais commencer par deux considérations dans la forme : la première c’est dans la démarche. La démarche participative, c’est le socle d’une gouvernance démocratique. Dans l’élaboration de ce document, on devait impliquer les populations.

Développement économique du Sénégal : Le «Projet» revient au Sénégal de 1960

Il faut une démarche inclusive pour que les gens puissent contribuer et pour que les populations puissent se reconnaître dans ce programme. L’autre préoccupation c’est que j’ai vu que vous avez dit changement de paradigme, mais ce ne sont pas seulement des mots, il faut des actes. C’est pourquoi je voudrais que dans le document que vous faites sortir les éléments de rupture qu’on peut identifier par rapport à ce qui se faisait. Parce que je vois qu’on est toujours dans une économie mainstream, l’économie qui guide. Alors que quand on parle de souveraineté, d’endogénéisation, de refondation, il faut un travail profond. Ce n’est pas venir dans une maison et mettre du vernis sur les meubles, mais il s’agit de changer les meubles. Le travail n’est pas encore terminé, parce que déjà il y a des différences dans les chiffres dans les documents. J’ai espoir que le travail va se poursuivre avec d’autres qui donneront leur avis, leur expertise, c’est ce qu’il faut faire pour accompagner la vision du président de la République pour le Sénégal (…).

Stratégie nationale de développement 2025-2029 : Le coût estimé à 18 496,83 milliards

Des organisations de la Société civile avaient élaboré un document intitulé Pacte pour la bonne gouvernance démocratique, et Bassirou Diomaye Faye avait pris l’engagement, en tant que candidat à la Présidentielle, par le biais de son représentant, de revenir 6 mois après pour voir comment traduire ce pacte en plan d’actions. Dans le travail que vous êtes en train de faire, vous devez prendre ce pacte et l’intégrer en tant que plan d’actions en termes de bonne gouvernance démocratique pour aider le Président à respecter son engagement (…).»