Face à leur incapacité à dissiper la souffrance de la population, le régime Diakhar met en place progressivement le système… «maa tey». Le système est mort, vive le système !

Dans leur champ lexical, nous retrouvons Sonko avec sa grossièreté qui accuse de «feen» à tout-va alors qu’il a été condamné pour diffamation, Maïmouna Dièye avec son «ya tey» qui valide la possibilité de vol de deniers publics, Waly Diouf Bodiang qui demande (comme le faisaient les Nazis) de «nettoyer» certains, Bilal Diatta qui menace en brandissant son arme, Abass Fall qui stigmatise de par les noms de famille, etc. A ce sombre tableau, s’ajoutent le reniement (sortie du Président du Conseil supérieur de la Magistrature, appel à candidatures, la non-appartenance des Dg à un parti politique…), la promotion de la délation payante et plus récemment la promotion de la transhumance (recyclage de la «vermine» d’hier, débauchage, autrefois honnis, de membres de listes de l’opposition)…

A cela s’ajoute une tendance insidieuse à laver à grande eau des collaborateurs sur qui pèsent de forts soupçons de carnage des deniers publics (Onas, Aser…). Comment un Premier ministre soucieux de la bonne gouvernance peut-il absoudre publiquement un Dg dont le projet a été suspendu par l’Agence de régulation de la commande publique (Arcop) pour défaut de preuves !

Au même moment, les populations de Bakel et environs sont dans le désarroi total. S’y ajoute l’effacement du barrage de Diama qui constitue une menace supplémentaire. Ces maux viennent s’ajouter à la vie chère, à l’émigration clandestine, aux accidents mortels sur nos routes…

Pour voiler le viol de ses engagements, le régime crée du brouhaha dans son… «Arena» en surfant sur un malade imaginaire avec une «pawlishisation» ennuie !
Samba FAYE
République des Valeurs