Pour le Collectif des organisations de la Société civile pour les élections (Cosce), engagé depuis 25 ans pour des élections apaisées et une gouvernance démocratique, c’est une consécration. Il fait partie des trois finalistes pour le très prestigieux Prix Nobel de la paix. «Ce fort engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise lui a permis d’être sélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau international pour l’attribution du Prix Nobel de la paix en 2025», a déclaré Safiétou Diop du Réseau Siggil Jiggen, une organisation membre du Cosce. Elle a salué cette nomination hier lors de la lecture de la déclaration de ce collectif, qui regroupe une quinzaine d’organisations de la Société civile sénégalaise dans le but de présenter les actions menées depuis sa création en 2000.

En tout cas, les attentes peuvent être grandes pour cette structure. C’est une première en Afrique de l’Ouest, «être co-finaliste du Prix Nobel est une consécration pour notre organisation dont le comité de sélection de l’Académie Nobel a salué non seulement l’engagement en faveur de la démocratie depuis deux décennies, mais également une reconnaissance de sa rigueur, de son impartialité et de la confiance des citoyens et des institutions sénégalaises envers elle», savoure professeur Babacar Guèye, président du Cosce, fondé à la veille de la première alternance intervenue au Sénégal, en mars 2000, avec l’élection de Abdoulaye Wade (2000-2012) face à Abdou Diouf (1981-2000).

Il est à la base de nombreux acquis démocratiques comme l’intégration de nouvelles dispositions dans le Code électoral, l’élection des maires au suffrage universel, l’instauration du tirage au sort pour le dépôt des dossiers de candidature aux différentes élections.