Titulaire pour la première fois, depuis son retour, contre Novorizontino, l’ancien joueur du Psg est passé complètement à côté de son match.

On a connu des débuts plus réussis… Ses premières minutes sous le maillot du Psg en 2017 avaient impressionné. Près de 8 ans après, c’est une entrée en matière beaucoup plus compliquée que s’offre Neymar au Brésil. De retour à Santos, là où tout a commencé, la belle histoire entre Neymar et son club formateur pourrait bien virer au cauchemar si l’ancienne star du Barça enchaîne les prestations ratées.

Après une mi-temps peu convaincante le jour de ses 33 ans face à Botafogo (entré à la 46e), «Ney» débutait en tant que titulaire, brassard de capitaine autour du bras, pour la première fois contre Novo­rizontino ce dimanche. A l’image du résultat (0-0), le Bré­silien n’a pas brillé devant. Pire, il est passé complètement à côté de son match. Aucune frappe cadrée, aucun dribble réussi, un ratio de passes réussies bien loin de ses standards (22/28 79%) et surtout 24 ballons perdus… plutôt médiocre. «Je serai meilleur dans quatre ou cinq matchs» déclarait, ambitieux, le principal concerné à la fin de la rencontre, attendons de voir donc. Il affrontera les Corinthians de Memphis Depay dans la nuit de mercredi à jeudi.

Une condition physique qui interroge
Arrivé dans l’inconnu le plus total au sujet de sa condition physique, Neymar quittait cet hiver Al-Hilal et l’Arabie saoudite après un taux de matchs disputés historiquement faible (sept en deux ans). Rupture du ligament croisé du genou gauche, et pépins physiques à répétition, Neymar semble toujours aussi fragile. Jusqu’ici, touchons du bois, il a été capable d’enchaîner deux rencontres avec Santos sans pour autant jouer l’intégralité d’un match (une mi-temps contre Botafogo et 76 minutes face à No­vorizontino). Toujours aussi provocateur et scruté de près par les défenses, Neymar est la cible d’interventions parfois musclées, contre Novori­zon­tino, il a subi cinq fautes, le plus haut total du match. Un mauvais coup pourrait le renvoyer plusieurs semaines à l’infirmerie… prudence et méfiance.