«Ça n’a pas été facile au niveau de la recherche des fonds, mais elle tenait quand même à le faire. Et il faut avouer que Angèle est une réalisatrice, une guerrière résiliente. Elle a tenu jusqu’au bout malgré les difficultés. Je suis très fière du résultat. C’était une belle expérience humaine, dans les limites qu’on devait repousser avec les acteurs et les techniciens. Je suis musulmane, mais j’ai découvert davantage la culture sénégalaise, comment ça fonctionne dans ce type de situation, avec cette thématique qui est universelle, dans tous les pays musulmans confrontés à la polygamie. C’était aussi un challenge parce qu’il y a le livre. Comment nous quittons le livre pour venir à l’écran, avec toute l’originalité, toute la sensibilité de la réalisatrice, je trouve que c’est un pari qu’elle a su relever avec brio. Je suis très fière et honorée qu’elle m’ait choisie pour travailler sur ce projet avec elle.»

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