Pastef et ses boomerangs

Les tenants du pouvoir au Sénégal viennent depuis quelque temps de découvrir à quel point un boomerang peut faire mal quand il revient au visage de celui qui l’a lancé. Ils seraient tentés de punir comme crime tout délit de gros mots à l’endroit de personnes proches du pouvoir, si ce ne sont pas des dirigeants du pays eux-mêmes. Ce qui permet à leurs adversaires de leur rappeler avec délectation que ce sont eux qui ont enrichi le vocabulaire populaire des insultes à l’égard de tous ceux qui s’en prenaient à eux. Ce qu’ils détestent aujourd’hui était leur arme favorite. Si Pastef n’aime pas les boomerangs, qu’il évite l’invective.
1 Comments
La loi va être votée et les commanditaires des nervis de l’apr et les tueurs seront jugés punis en prison pour longtemps donc stop la manipulation politique ne passe pas les sénégalais sont pas dupes personne ne peut les tromper