Si Benjamin Netanyahu avait affiché ses ambitions de redessiner la carte du Moyen-Orient, il ne sait pas à quel prix pour son pays, l’Iran et toute l’humanité. Il lui a fallu compter sur le soutien des Etats-Unis pour bombarder des sites nucléaires iraniens nuitamment dont Fordo, caché à une centaine de mètres sous terre, pour espérer anéantir le programme nucléaire iranien. Alors que le Président Trump disait qu’il se donnait un délai de 15 jours de réflexion. Mais, c’était un bluff qui entraîne une réaction de Téhéran, au-delà de ses missiles balancées sur Tel-Aviv ou Jérusalem.
Hier, en fin d’après-midi, le Parlement iranien a décidé de fermer le détroit d’Ormuz, contrôlé par l’Iran et Oman depuis 1975. Si cette décision est validée par le Conseil suprême de sécurité nationale de l’Iran, l’industrie pétrolière sera touchée, et c’est toute l’économie mondiale qui pourrait être impactée.
Situé sur les côtes iraniennes, c’est un détroit stratégique où transitent 20% du pétrole mondial, ce qui représente 20 à 30 millions de barils par jour. Mais cette décision pourrait avoir de lourds impacts économiques, à commencer par un doublement du prix du baril de pétrole qui pourrait s’envoler jusqu’à 120 dollars l’unité, soit le double du prix actuel.