A écouter les partisans de Pastef, on pourrait croire que le Xi Jinping que Sonko a rencontré, après plusieurs jours de péripéties diplomatiques sur les marchés chinois, n’est pas le même que celui que Macky Sall et d’autres dirigeants africains ont rencontré à maintes reprises, sans grande difficulté. Ce que Waly  Diouf Bodian, la malchance personnifiée du Port autonome de Dakar, et Guy Marius Sagna, le premier et le plus habile roublard de toute l’Afrique, doivent comprendre, c’est qu’un endettement exponentiel -comme celui que connaît actuellement l’Etat, estimé à plus de 10 000 milliards d’ici fin 2025- peut mener à une perte de souveraineté, au point de donner l’impression de vendre le pays à une puissance étrangère. Qu’ils jettent donc un œil attentif aux relations sino-centrafricaines.
Vous vous ridiculisez en tentant de transformer cette poignée de main en un trophée inédit du Sénégal sur la scène internationale. Elle n’est, au contraire, que le symbole d’une honte née de l’ignorance volontaire de Sonko. Ses nombreuses diatribes creuses et superficielles sur la présence chinoise au Sénégal le poursuivent. Elles l’obligent, tel un fardeau insupportable, à se prosterner trois fois sur la tombe de Mao, tout en passant sous silence les innombrables victimes de ce régime. On me dira que la force des populistes réside dans leur capacité à se réjouir de leurs propres turpitudes, même lorsque celles-ci se transforment en un poignard de traîtrise, déchirant le cœur vibrant d’espoir, de bien-être et de prospérité de la liberté d’expression.
Nous exigeons la libération du journaliste Bachir Fofana et de tous les détenus politiques du régime dictatorial de Pastef.
Dr Madior LY
Cellule de communication de La République des Valeurs en France