Débuter une Can par un doublé et un titre de «Femme du match», c’est de cette manière que Mama Diop a annoncé la couleur hier pour le premier match de poule des Lionnes remporté largement face à la Rd Congo (4-0).
En effet, dans une partie maîtrisée, Mama Diop (30 ans) et ses coéquipières ont lancé un puissant message à leurs prochains adversaires. Auteure d’un doublé en première période, comme Nguenar Ndiaye, l’attaquante de l’Olympique de Marseille a été la première à s’illustrer en ouvrant le score dès la 5e minute d’un superbe lob à la suite d’une passe en profondeur de Méta Kandé. Elle va revenir à la suite du but de Nguenar Ndiaye (13e, 2-0) pour corser l’addition (3-0) à la 22e minute. Avant que la même Nguenar Ndiaye ne s’offre le 4e but avant la pause. Le score ne changera pas.
Elue «Femme du match», l’attaquante et meilleure buteuse de l’Olympique de Marseille cette saison avec 10 buts, annonce donc la couleur dans cette Can où elle compte marquer les esprits.
En tout cas, son coach compte beaucoup sur elle, lui qui la connaît depuis ses 20 ans, et qui a progressé par rapport à son positionnement. «Elle était plus dans les courses et cherchait à dévorer les espaces, car elle avait de la vitesse», analyse Mame Moussa Cissé pour Rfi. «Désormais, elle a gagné en maturité et en technicité, ce qui lui permet de participer au jeu ou à la construction du jeu de son équipe. C’est une joueuse qui décroche, qui libère des espaces, qui sait comment créer des espaces pour les autres», ajoute-t-il.
Avec une telle prestation d’entrée, l’ancienne des Dorades de Mbour, son premier club au Sénégal et Médiour de Rufisque son dernier, avant le grand saut en France en 2016, sera surveillée de près lors de ses prochaines sorties. Mais son coach ne se fait pas de soucis.
«Elle a une grande expérience, un grand vécu avec le groupe. Et au-delà de ça, elle fait partie des cadres, car elle joue un rôle important dans la cohésion sociale de l’équipe. Sur le terrain, elle sait qu’elle sera attendue par rapport aux adversaires, donc ça va lui demander plus d’investissement.»
Les Zambiennes sont prévenues.
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