Leur verdict repoussé d’une semaine : Le supplice continue pour Bachir Fofana et Moustapha Diakhaté

Le journaliste-chroniqueur Bachir Fofana et l’ancien député Moustapha Diakhaté devront encore patienter. Le verdict de leur procès, initialement attendu hier, a été renvoyé au 16 juillet prochain. Ce, en raison de la grève du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust).
Par Ousmane SOW – Le chroniqueur Bachir Fofana et l’ancien député Moustapha Diakhaté vont devoir rester en prison. Verdict dans une semaine. Peut-être. Le Tribunal des flagrants délits de Dakar, qui devait rendre son verdict ce mercredi, a repoussé l’échéance au 16 juillet prochain. Le report du verdict s’explique par des retards administratifs, notamment la grève des greffiers.
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Pour le chroniqueur Bachir Fofana, la mésaventure judiciaire commence à ressembler à un tunnel sans fin. Jugé le 2 juillet dernier, le journaliste est poursuivi pour «diffusion de fausses nouvelles». En cause : une sortie médiatique dans laquelle il affirme que le marché des véhicules de l’Assemblée nationale aurait été attribué à Cheikh Guèye, lui-même mêlé à une affaire de corruption impliquant l’ex-ministre Ismaïla Madior Fall. Pour rappel, sa demande de liberté provisoire a été rejetée. Le Parquet a requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme, et une amende de 200 mille F Cfa. Alors que ses avocats ont plaidé pour la relaxe pure et simple de Bachir Fofana, qui a balayé à la barre les accusations de diffusion de fausses nouvelles. Quant à Moustapha Diakhaté, il est poursuivi pour «offense au chef de l’Etat et à une personne exerçant une partie des prérogatives présidentielles».
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Le Parquet a requis 6 mois de prison dont 3 mois ferme, et 200 000 F Cfa d’amende. Arrêté le 10 juin, il a été placé sous mandat de dépôt, puis jugé le 18 juin dernier. A rappeler également que les poursuites de l’ancien président du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby) font suite à des propos tenus, dans lesquels il aurait traité les plus hautes autorités de l’Etat de «gougnafiers».
ousmane.sow@lequotidien.sn