Doudou Coulibaly a été placé en garde à vue hier par la Dsc, après une auto-saisine du procureur. Pour ceux qui écrivent, parlent, chaque mot est disséqué par «Big brother», qui observe tout. Si l’Etat avait d’autres outils de contrôle de la bienséance politique, la traque des journalistes et chroniqueurs est devenue un programme politique. Désormais, l’ombre du Parquet rôde dans les salles de rédaction comme si on était revenu aux années de la pensée unique, du parti unique. Malgré les dernières décisions, le procureur ne lâche pas ce délit favori : outrage à une personne exerçant une ou des prérogatives du chef de l’Etat, tiré d’un Code pénal désuet.