Education – Renouvellement du Cusems : Aliou Diouf remplace Ndongo Sarr

Le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) a un nouveau Secrétaire général national. Il s’agit de Aliou Diouf. Ancien Trésorier général national du Cusems sous Ndongo Sarr, il a obtenu 170 voix contre une voix pour Amadou Ba, hier lors du 4ème Congrès ordinaire du Cusems. Il se donne comme priorité la correction du système de rémunération de la fonction publique pour une équité salariale en faveur des enseignants. Par Malick GAYE –
A quelques jours de l’ouverture des classes, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen-secondaire (Cusems) fait peau neuve. Le 4ème Congrès ordinaire a été organisé hier. Ainsi, Aliou Diouf, qui était le Trésorier général national, devient le nouveau Secrétaire général national du Cusems. Il a été élu à 170 voix contre Amadou Ba, qui n’a obtenu qu’un seul vote. Ainsi sur les 264 délégués appelés à voter, seuls 171 ont fait le déplacement. Aliou Diouf, qui va remplacer Ndongo Sarr pour les 3 prochaines années à la tête du Cusems, explique : «Nous allons nous battre pour la correction du système de rémunération des agents de l’Etat. C’est notre priorité. Tout le monde sait qu’il y a une injustice à ce niveau. Mon combat est de faire en sorte qu’il y ait un système juste, équilibré et équitable pour que les enseignants ne soient plus les parents pauvres de ce système.» Faut-il le rappeler, Aliou Diouf avait appelé les nouvelles autorités à profiter des vacances scolaires pour échanger sur la question afin d’éviter toute perturbation de l’année scolaire, jusqu’à présent il n’y a pas d’évolution.
Toujours dans la logique de contraindre les autorités à améliorer la condition des enseignants, le nouveau Secrétaire général national du Cusems compte unir les forces de la famille syndicale. «On dit souvent que l’union fait la force. Un seul syndicat aura du mal à mobiliser tous les enseignants. Je n’ai pas de frontière avec les autres organisations syndicales, et qu’il faut constituer la plus grande alliance pour contraindre les pouvoirs publics à satisfaire nos doléances», a-t-il expliqué au sortir du 4ème Congrès ordinaire du Cusems au Cices. «Je dois rappeler aux autorités leurs promesses. Le Premier ministre est le premier avocat des enseignants. Il y a beaucoup de vidéos qui le prouvent. Quand vous êtes dans l’opposition, vous pouvez vous satisfaire des constats, mais une fois au pouvoir, on ne peut plus se limiter au constat. Il faut poser des actes. C’est cela que nous attendons des pouvoirs publics», a-t-il ajouté.
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