Croire que le combat que mène le pouvoir actuel contre Madiambal est judiciaire et financier, relève de la crédulité (naïveté). Le combat est fondamentalement politique. Il tire sa source bien avant l’affaire Adji Sarr, mais c’est cette affaire qui est la cause immédiate de la «Fatwa Pastef» contre Madiambal. La persécution juive pastéfienne s’est depuis lors abattue sur le patron de presse, avec des lance-roquettes sur toutes les positions médiatiques, économiques et d’affaires qu’occupe Madiam­bal. Le combat est donc imposé à Madiambal (il n’y a pas d’alternative), et la guerre de Troie aura bien lieu. Mais d’emblée, le Peuple sénégalais et l’opinion internationale doivent savoir que tout le bruit entretenu autour ce qu’il est convenu d’appeler «l’affaire Madiambal Diagne» ou «la fuite de Ma­diambal», n’est que mensonge et manipulation malsaines dont le but ultime est double.
Primo : diaboliser et mettre à mal Madiambal avec le Peuple sénégalais. Il s’agit de tout faire pour que Madiambal ne soit plus crédible aux yeux des Sénégalais, qu’il ne soit plus écouté, et voilà pourquoi on parle de fuite, d’abandon de famille, d’aveu de culpabilité et toute une bouillabaisse communicationnelle abjecte et inhumaine. Madiambal connaît le chemin du Palais de justice plus que toute autre personne, et il n’a pas mis de cagoule pour sortir du pays, son droit le plus absolu d’ailleurs.
Depuis le 2 avril 2024, Madiambal est au Sénégal et donne son avis sur la gouvernance de l’Etat. Loin de magnifier sa posture républicaine et hautement patriotique, voilà que des hypocrites comme Alioune Tine (avec tout le respect) se permettent de donner des conseils sataniques, en laissant de côté ceux qui méritent d’être «fusillés».
Secundo : mettre en prison Madiambal et l’empêcher de jouer le rôle immense d’information, d’éveil et de réveil des consciences face à l’immobilisme et la carence du pouvoir Diomaye-Sonko. En mettant Madiambal en prison pour longtemps, on ferme la bouche à celui qui évoque les sujets qui fâchent, les vraies problématiques, les énigmes, l’affaire Adji Sarr, la Casamance, les déclarations de patrimoine, les avoirs fonciers, la gouvernance Pastef, la loi d’amnistie, le protocole du Cap ou d’Azalaï, les libertés individuelles et collectives, la crise sociale… Pour le régime, ce faisant, on aura donc moins d’adversaires, surtout que Cheikh Yérim est moins actif en raison d’obligations professionnelles ; isoler et endiguer les actions de la grande patriote Aïssatou Diop Fall, la seule lampe qui illumine les cerveaux des Sénégalais frappés on ne sait par quelle pathologie, sera plus aisé. Cette posture des vrais patriotes comme Aïssatou Diop Fall, Tounkara et des chroniqueurs, est rendue plus difficile encore par des opposants qui sont davantage dans le «jeu politicien» que dans l’assumation pleine et entière de cette haute responsabilité. L’élection de Abbas Fall à la Ville de Dakar est un exemple tangible des «jeux» et des lâchetés internes au sein de l’opposition, allant même jusqu’à lâcher un poids électoral et un budget aussi énorme à des adversaires. C’est suffisant pour que Madiambal comprenne qu’il est appelé par la Providence à sauver le Sénégal, et que cette persécution n’’est qu’une épreuve avant le Grand Soir dans lequel il a un rôle déterminant.
Tous ces deux objectifs sont inutiles et improductifs pour un régime, qui ne doit d’ailleurs briller que par ses actions et réalisations.
Rappelons que Madiambal est victime, depuis le 2 avril 2024, d’une chasse à l’homme inouïe des tenants actuels du pouvoir. Personne n’ignore la haine que le clergé Pastef a contre Madiambal, née principalement de ses positions dans l’affaire Sonko-Adji Sarr.
Que n’a-t-on pas fait à Ma­diambal en termes d’enquête, de traque d’indices, de privations et de coups injustifiés et méchants, et qui continuent, comme s’il était le principal opposant ! Pourquoi toute cette peur ?
Que n’a-t-on pas fait pour que Madiambal arrête ses sorties, ses éclairages, et change de posture face au pouvoir actuel !
Et face à l’intransigeance et au refus de céder, caractéristiques de sa personnalité, fruits de ses convictions profondes et de son amour fou pour son pays, le Sénégal, il faut alors tout faire pour briser financièrement, économiquement, socialement, intellectuellement, humainement et médiatiquement le grand patriote Madiambal Diagne. Voilà comment il faut comprendre ce qui paraît de prime abord comme invraisemblable, cet acharnement, et la chasse à l’homme dont il est victime. Du Président Abdou Diouf aux tenants actuels du pouvoir (Diomaye-Sonko), en passant par le Président Macky Sall (dont il est pourtant l’ami), Madiambal a eu la même posture critique. Les régimes précédents en ont profité pour éviter de mauvais choix et faire avancer le pays.
Au lieu de tirer profit de ses alertes et analyses pour Jub-Jubal-Jubanti, on préfère être dans une funeste entreprise de liquidation d’un homme, d’un patriote, d’un chef d’entreprise, d’un écrivain, d’un journaliste de dimension planétaire, d’un investisseur, d’un bâtisseur, d’un philanthrope, d’un père de famille, bref de quelqu’un dont les actions pour son pays auront marqué ces trente dernières années.
S’il y a quelqu’un que le Peuple sénégalais doit soutenir, c’est bien Madiambal Diagne ! Il n’a eu de cesse de sauver le pays par ses enquêtes, ses positions et ses propositions sur toutes les questions d’intérêt national.
S’il y a quelqu’un que les journalistes doivent  soutenir, c’est bien Madiambal Diagne !
S’il y a quelqu’un que le patronat, le privé doivent soutenir, c’est bien Madiambal Diagne !
S’il y a quelqu’un que tous ceux qui aiment ce pays doivent soutenir, c’est bien Madiambal Diagne !
Pour tous ceux pour qui le Sénégal compte comme un pays respecté et respectable, le moment est arrivé de soutenir Ma­diambal, non pas pour le soustraire à la loi (vile désinformation), mais pour que cessent l’acharnement et la violation de ses droits.
Pour tous ceux qui sont épris de justice et de liberté, le moment est venu de se mobiliser autour de Madiambal pour mettre un terme aux dérives dictatoriales d’un régime aux abois et sans perspectives heureuses pour le Sénégal.
Les Sénégalais observent et réagiront contre la persécution dont tu es victime pour les défendre, Madiambal. Les Sé­négalais réagiront pour donner du sens au noble combat que tu mènes pour que ce pays aille de l’avant, Madiambal. Les Séné­galais te soutiendront dans toute entreprise pour chan­ger leur destin, Ma­diambal.
Au soldat, on ne dit pas, bats-toi !
Au patriote, on ne dit pas, lève-toi !
Tu es plus que tout cela Madiambal (Ken dulla diamb).
Alors courage Madiambal, cher patriote.
Tu mérites ces mots.
Cheikh NDIAYE
Responsable politique Apr/Grand-Yoff