Cent neuf familles de Ballou, sur deux-cent-un ménages, relogées temporairement dans des établissements scolaires de cette commune du département de Bakel (Est), ont rejoint leurs domiciles après le retrait des eaux du fleuve Sénégal et de la Falémé dans cette zone, a appris l’Aps du Préfet de Bakel, Daouda Sène.
«La préoccupation majeure, c’est de faire en sorte que les écoles soient libérées. Actuel­lement 109 familles sinistrées ont rejoint leurs domiciles. Les tentes reçues du Puma [Pro­gramme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers] sont acheminées et leurs installations sont en cours. Cela va permettre de libérer les écoles et permettre aux écoliers de démarrer les cours», a déclaré M. Sène.
Il s’exprimait lors de la deuxième réunion du Comité départemental de gestion des inondations et autres calamités naturelles sur la situation de la crue du fleuve au niveau du département.
«L’autre bonne nouvelle, c’est la régression des eaux. Aujourd’hui (hier), on est très en-dessous de la cote d’alerte. Partout, les eaux ont reculé. Ce qui reste, ce sont la gestion de l’après-inondations, les mesures d’accompagnement devant être mises en œuvre pour permettre aux familles de regagner leurs foyers et retourner à une vie normale», a déclaré M. Sène.
Ces dispositions sont en train d’être prises, notamment avec la distribution de moustiquaires (196 moustiquaires par village), de matelas et de désinfectants au niveau des villages de Ballou, Aroundou, Golmy, Yaféra Khoughany et Diawara, selon Daouda Sène, par ailleurs président du comité de gestion des inondations.
En plus du premier lot de secours du ministère de l’Hydraulique et de l’assainissement et celui du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, la Gendarmerie nationale a remis 500 matelas, 200 moustiquaires et 2 tentes aux sinistrés, a signalé le Préfet.
Sept localités ont été impactées par la crue du fleuve Sénégal et de la Falémé dans le département de Bakel, où plus de 200 maisons ont été inondées et 946 hectares d’exploitation agricole engloutis par les lâchers d’eau lancés à partir du barrage de Manantali.