Le respect des normes environnementales et sociales sont une condition obligatoire dans la réalisation de projets et programmes par les collectivités territoriales dans le cadre du Pacasen qui s’active pour le renforcement de capacités des agents territoriaux.Par Aladji BADJILANG – 

Dans le cadre du coaching territorial continu sous la houlette de l’Agence de développement municipal (Adm) dans la mise en œuvre du Pacasen en collaboration avec les Ard et les Dreec, un véritable dialogue s’est installé. Cela entre dans le coaching de la gestion sociale et environnementale qui porte sur la condition minimale obligatoire. A en croire Ndèye Sagne, l’objectif visé est de renforcer les capacités des collectivités territoriales sur la très bonne compréhension des outils mis en place, notamment le manuel de gestion environnementale et sociale, et le mécanisme de gestion des plaintes au cours de réalisation de projets d’intérêt commun. Cette rencontre d’échange, de partage et d’harmonisation a réuni trois personnes de chaque collectivité-pilote du Pacasen dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Comment aujourd’hui les collectivités territoriales vont intégrer ces aspects de la planification dans les études et dans la réalisation des projets, c’est tout le sens de cette rencontre tenue à Kolda.
Les participants sont les secrétaires municipaux, les points focaux de la gestion sociale et environnementale, et les points focaux de la gestion des plaintes au niveau des communes éligibles au Programme d’amélioration des communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen). Pour Ndèye Sagne, experte en gestion environnementale et sociale du Pacasen, la gestion environnementale et sociale est très importante dans la réalisation des projets et investissements. Justifiant que cela permet à la collectivité de rester conforme à la réglementation, notamment  avec le Code de l’environnement mis en place en 2001 et révisé en 2023. D’ailleurs, ce Code de l’environnement exige à ce que dans la réalisation des projets, toutes les procédures d’évaluation environnementale soient respectées. Ce qui fait dire à Abdou Sané, Point focal de la gestion environnementale et sociale à la mairie de Ziguin­chor, que le respect de cette réglementation environnementale et sociale permet à la collectivité d’assurer une bonne gestion de son projet en préservant l’environnement à travers une bonne gestion des déchets et aussi en garantissant la santé et la sécurité des populations locales. Il affirme que toutes les inondations et les épidémies qui existent au Sénégal sont dues au fait que notre environnement est très mal géré.

Sur la question de la gestion des plaintes, Amélie Diatta rassure du bon fonctionnement de ce volet avec des échanges et dialogues permettant de trouver des solutions à l’amiable. Cette assistante sociale et Point focal de la gestion des plaintes à la mairie d’Oussouye salue la tenue de cette rencontre qu’elle qualifie de haute tribune d’échange et de partage des connaissances.
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