Dans le cadre de la promotion de son programme Post-Bac, le Cours Saint Marie de Hann enregistre un taux de 65% d’élèves admis dans ses classes préparatoires.Par Justin GOMIS – 

Le programme Post-Bac, initié par le Cours Sainte Marie de Hann depuis 2012, continue d’enregistrer des résultats satisfaisants. Ce programme des classes préparatoires scientifiques intégrées, mené en partenariat avec la Fédération des écoles supérieures d’intérêt communautaire (Fesic) et le groupe UniLaSalle, a déjà permis de placer plus de 400 étudiants dans des écoles prestigieuses d’ingénieurs françaises. Pour les promotions les plus récentes, l’institut a réussi un taux d’intégration de 65%. Ce qui suscite beaucoup d’internet chez les parents qui veulent donner à leurs enfants du temps pour leur maturation en faisant deux années de préparation intensive à Dakar avant de poursuivre leur spécialisation de trois années dans les écoles d’ingénieurs en France.

«Nous avons pu placer un peu plus de 400 étudiants qui ont pu voyager et poursuivre leurs études en France», s’est réjoui Albert Diatta, coordinateur de l’institut Maristes Post-Bac. Il s’exprimait à l’occasion de la rencontre avec les parents des étudiants de première année. A l’en croire, ces résultats obtenus par le Cours Sainte Marie de Hann suscitent aussi un engouement de la part de nombreux jeunes qui veulent se lancer à l’aventure. Une motivation renforcée par leurs prédécesseurs qui ont fait des témoignages sur leur intégration réussie via internet. Tous ces anciens étudiants dont la majeure partie commence à travailler, n’ont pas regretté d’avoir choisi ce programme de classes préparatoires. «Ce programme nous a beaucoup aidés. Si vous le faites, vous n’aurez pas besoin de reprendre à zéro», ont-ils témoigné de manière unanime, tout en précisant à leurs jeunes frères qu’ils ont aussi besoin de beaucoup travailler une fois en Europe.

Selon le coordinateur du Cours Sainte Marie de Hann, ce programme Post-Bac va permettre de «réduire le fossé scientifique» entre l’Afrique et l’Europe en proposant aux parents une «période de maturation» de 2 ans pour leurs enfants avant de partir en France pour poursuivre leurs études. Certains parents ont aussi fait des témoignages sur l’intégration réussie de leur progéniture. Même si tout n’est pas rose. «Il y a le refus de visa» dont sont victimes certains étudiants. Une chose que l’institut veut corriger pour rassurer sa clientèle. Dans ce sens, l’équipe pédagogique s’est engagée à accentuer le travail pour offrir à chaque étudiant «toutes les chances de poursuivre ses études en France», a rassuré Albert Diatta.

En tout cas, Oumou Seydi, étudiante en deuxième année de Physique, chimie et sciences de l’ingénieur (Pcsi), a tenu à montrer que le Post-Bac n’est pas facile. Selon la présidente de cette promotion, ils ont besoin du soutien des professeurs, de la famille et des camarades. Pour décompresser, le bureau des élèves a mis en place un programme de divertissement pour les étudiants Post-Bac dont le volume de travail est très important. Il s’agit, confie Oumou Seydi, d’«activités ludiques» et d’événements de «team building» pour souder les promotions. D’après elle, «il faut apprendre à développer sa propre personne» tout en travaillant pour avoir de bonnes notes.
justin@lequotidieen.sn