L’Afrique a longtemps régné sur la Coupe du monde U17 grâce à la qualité de sa formation et l’éclosion de générations exceptionnelles. Avec cinq titres pour le Nigeria et deux pour le Ghana, le continent a imposé son empreinte sur la scène mondiale des jeunes.

Le Nigeria reste la référence absolue de la Coupe du monde U17. Les Golden Eaglets ont conquis cinq trophées mondiaux (1985, 1993, 2007, 2013 et 2015), un record inégalé. Dès la première édition en 1985 en Chine, les jeunes Nigérians ont impressionné par leur puissance et leur talent. Les générations suivantes, emmenées par Kanu Nwankwo, Wilson Oruma, Kelechi Iheanacho ou Victor Osimhen, ont perpétué la tradition du succès. En plus de ces triomphes, le Nigéria a disputé trois autres finales (1987, 2001, 2009), témoignant d’une régularité exceptionnelle dans la formation de talents promis à un grand avenir.

Le Ghana n’est pas en reste, avec deux sacres mondiaux (1991 et 1995) et deux finales perdues (1993 et 1997). Les Black Starlets ont brillé par leur jeu technique et leur discipline collective, caractéristiques de la formation ghanéenne. En 1991, emmenés par Emmanuel Duah, les Ghanéens remportent leur premier titre, avant de confirmer quatre ans plus tard en Equateur, grâce à une génération dorée menée par Stephen Appiah et Awudu Issaka. Le Ghana demeure aujourd’hui encore un modèle en matière de développement du football de jeunes sur le continent.

Derrière ces deux géants, d’autres nations africaines ont également marqué la compétition. Le Mali, finaliste en 2015 et demi-finaliste en 2017, a vu éclore plusieurs talents prometteurs. Le Burkina Faso a créé la surprise en 2001 en décrochant la troisième place.

Avec sept titres mondiaux (cinq pour le Nigeria, deux pour le Ghana), l’Afrique reste le continent le plus titré de l’histoire de la Coupe du monde U17.