Dans le cadre de la 8ème édition du Salon international des mines (Sim), Eramet Grande Côte, la société spécialisée dans l’exploitation du zircon et autres minerais dans une zone entre les régions de Thiès et Louga, a procédé hier à la restitution de 1000 hectares réhabilités à l’Etat.Par Alioune Badara NDIAYE (Correspondant ) – 

Une remise en l’état suivie de restitution à l’Etat. C’est ce qu’a opéré la société Eramet Grande Côte pour un périmètre de 1000 hectares utilisé dans le cadre de ses activités minières. La cérémonie de restitution, calée à l’agenda de la 8ème édition du Salon international des mines (Sim), s’est déroulée hier au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad). «Nous ne restituons pas simplement des parcelles, nous remettons à l’Etat des hectares de terres renouvelés (…) Cette cérémonie est une preuve concrète et la matérialisation d’un des engagements de notre entreprise ; celui d’être une mine itinérante, oui, mais une mine responsable qui réhabilite les terres au fur et à mesure qu’elle avance, qu’elle exploite ces terres», a soutenu Frédéric Zanklan, Directeur général de l’entreprise spécialisée dans l’exploitation du zircon et autres minerais dans une zone entre les régions de Thiès et Louga.
Se réjouissant d’une «démarche unique» dans le secteur, M. Zanklan a fait savoir que l’opération de réhabilitation a été le fruit d’un travail participatif, avec le concours du service des Eaux et forêts et des communautés, notamment dans le choix des espèces à intégrer dans le processus. «Cet événement n’est pas seulement une cérémonie protocolaire. Il représente un moment fort, porteur de sens et d’engagement, celui d’un secteur minier responsable, respectueux de l’environnement, des populations et des générations futures», a relevé le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop, qui a présidé la rencontre. «Au-delà de la symbolique, la restitution de ces terres est un geste concret de justice environnementale et sociale, et elle offre aux communautés de nouvelles opportunités agricoles, pastorales et économiques, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la relance de la production agricole», a ainsi insisté le ministre, citant comme exemple concret, une parfaite symbiose possible entre exploitation minière et préservation de l’environnement. «Ce qui a été fait montre également que l’exploitation minière n’est pas incompatible avec la préservation de l’environnement. Et d’ailleurs, dans la codification de la loi, dans le Code minier, dans le Code de l’environnement, on sait qu’on peut réaliser un ménage parfait et harmonieux entre l’exploitation minière et la préservation de l’environnement», a-t-il affirmé, saluant l’engagement des membres de son département, ainsi que de ceux du ministère de l’Environnement à travers les Eaux et forêts et ceux du ministère de l’Hydraulique ayant contribué au processus ayant débouché sur la validation de l’opération de restitution.
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