Sante – Clôture du Congrès ouest-africain des médecins : Le temps du satisfécit

La prise en charge des maladies chroniques, non transmissibles telles que le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies liées au sein et les maladies rénales, a été au cœur de la clôture du Congrès ouest-africain des médecins.Par Justin GOMIS –
Le 49e Congrès ouest-africain des médecins s’est achevé sur une note positive. Cette rencontre, qui a réuni les médecins et biologistes de l’espace Cedeao, a permis de trouver des solutions. Elle a permis aux acteurs de mettre à jour leurs connaissances scientifiques et de partager les résultats des recherches pour enrichir mutuellement les différentes équipes de nos pays. C’était aussi une occasion pour accueillir des centaines de nouveaux spécialistes dans tous les domaines de la médecine qui sont venus prêter serment à Dakar. «Ce sont donc les réflexions que nous avons menées pour pouvoir conseiller au mieux nos gouvernants sur ces enjeux de santé. Maintenant, nous sommes des scientifiques, et les scientifiques doivent aussi s’enrichir mutuellement. Et donc, dans chacun des domaines, nous avons pu échanger, et nous avons environ 45 conférences de haut niveau réalisées par des seniors dans différentes spécialités. Des scientifiques, des membres de la Société civile, également des personnalités d’organisations internationales sont venus partager avec nous», s’est réjoui Pr Abdoul Kane, président de la section sénégalaise du Collège ouest-africain des médecins.
D’après lui, leurs échanges ont porté aussi sur les maladies chroniques, les maladies non transmissibles telles que le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires, les maladies liées au sein et les maladies rénales. «Nous avons parlé de l’Intelligence artificielle, sujet particulièrement important qui nous interpelle pour le présent et l’avenir. Nous avons fait focus sur la santé de la femme, nous avons rendu hommage aux femmes, notamment à travers une exposition pionnière. Donc, si je dois parler de bilan, c’est d’abord dire ce qui a été fait du point de vue institutionnel. Notre sous-région s’est enrichie de plusieurs spécialités dans différents domaines. L’autre élément important, c’est que nous avons pu réfléchir sur des stratégies de prise en charge plus adaptées pour nos populations, pour les maladies chroniques non transmissibles, mais aussi pour les situations d’urgence telles que les épidémies et les endémies qui nous guettent aujourd’hui, comme c’est le cas avec le Mpox», a expliqué le professeur Abdoul Kane. A l’en croire, des rencontres de ce genre permettent aux scientifiques de s’enrichir davantage à travers des débats de haute facture faits par des sommités en médecine et dans d’autres secteurs. A travers ces conférences animées par les séniors dans différentes spécialités, les réflexions menées ont permis au Collège des médecins de pouvoir conseiller au mieux nos gouvernants sur ces enjeux de santé. «Donc pour résumer, nous avons pu avoir à la fois des moments d’échange sur les enjeux de santé pour élaborer des solutions et nous avons pu mettre à jour nos connaissances scientifiques, de même que nous avons pu partager les résultats de nos recherches pour enrichir mutuellement les différentes équipes de nos pays», a dit le président Kane.
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