#Fatick – Orientation sur la communication en période d’épidémie : Les acteurs outillés pour mener à bien la défense


Les membres du Comité régional de gestion des épidémies de la région de Fatick ont tenu hier un atelier portant sur l’orientation, la communication, le risque et l’engagement communautaire sur la fièvre de la vallée du Rift et les autres zoonoses. L’objectif de la rencontre était de doter de connaissances les membres du Comité régional de gestion des épidémies pour une bonne prise en charge de la question.Par Modou Moustapha NDIAYE (Correspondant) –
A Fatick, après avoir notifié le premier cas de fièvre de la vallée du Rift, une première rencontre a été rapidement organisée avec le Comité régional de gestion des épidémies afin de préparer la riposte et partager l’information avec tous les acteurs. Au cours de cette rencontre, un système de gestion est élaboré pour davantage définir les rôles et les responsabilités, et mettre en place un plan d’action, explique Mme Ngoné Cissé, Gouverneure de Fatick. «Aujourd’hui, cette deuxième rencontre va dans ce sens, pour essayer d’évaluer et se protéger contre la fièvre de la vallée du Rift», a précisé la Gouverneure. Elle a indiqué qu’il y a 18 cas, 11 guéris et 2 morts. Et 5 sont actuellement sous traitement, avec notamment 1 cas grave. «Au total, sur les 8 districts, nous avons 6 touchés. Mais dans tous les cas, il y a une organisation des acteurs à la base, et il faut saluer la prise en charge car c’est ce qui nous a permis d’avoir un taux de guérison très satisfaisant», a-t-elle soutenu.
En outre, les animaux errants dans la ville et l’absence de fourrière municipale ont suscité des réactions dans la salle. Dans certains quartiers, il y a des animaux errants qui, à chaque fois, gâtent le travail des agents de la Sonaged avec des bacs à ordures renversés. A cet effet, la Gouverneur déclare que cette situation causée par ces bêtes est un facteur de risque de transmission de la maladie. Elle a instruit la municipalité de prendre des mesures contre ce phénomène, d’où la nécessité d’avoir une fourrière municipale.



