Au lieu d’une concentration pour les barrages Zone Afrique du Mondial 2026 qui se jouent à partir d’aujourd’hui, c’est une odeur d’argent qui sent particulièrement chez les Léopards de la Rd Congo et les Super Eagles du Nigeria. Détails.

Suite à la décision présidentielle d’octroyer un million de dollars à chaque joueur en cas de qualification pour les barrages intercontinentaux du Mondial 2026, la sélection congolaise vit une préparation agitée. Entre la déception des blessés et du staff technique, et les intérêts des entourages des joueurs et du ministère des Sports, chacun aimerait avoir sa part du gâteau. Révélée par Sport News Africa, la nouvelle a fait grand bruit au sein de plusieurs équipes nationales africaines, stupéfaites qu’une telle prime puisse être accordée pour une simple qualification aux barrages intercontinentaux, et non à la Coupe du monde 2026.
Problème, ce bonus d’un million de dollars suscite énormément d’incompréhension et de jalousie au sein même des Léopards. Les absents, notamment les blessés, déplorent le fait de ne pas être inclus pour cette «prime exceptionnelle» alors qu’ils ont joué un rôle important durant la phase de qualifications et se retrouvent à présent mis de côté. Une déception comprise par la majorité du groupe, car dans le même temps, de nouveaux appelés, qui découvrent la sélection, pourraient ainsi directement bénéficier de cette prime en cas de qualification.
Incrédules quant à cette prime, plusieurs agents et personnes de l’entourage de la sélection nationale multiplient depuis les appels pour espérer obtenir quelques largesses, et notamment permettre aux absents de récolter la prime. Un empressement et une déception touchant également le staff technique, qui ne comprend pas tellement en privé pourquoi seuls les joueurs auront droit à cet argent. Même chose au ministère des Sports, habitué à gérer les primes avec l’agent de Sébastien Desabre, Joe Kamga.
Imaginée comme un «boost» pour motiver davantage l’Equipe nationale, cette prime unique crée pour le moment davantage de pression qu’autre chose. Son montant a également choqué beaucoup de monde, ce qui pourrait pousser le ministre des Sports, Didier Budimbu, à démentir l’information pour calmer la tempête.

Osimhen et les Super Eagles boudent les entraînements
Selon Afrik-foot, la tension s’est emparée du camp des Super Eagles à Rabat, au Maroc, après que les joueurs et les officiels auraient boycotté la séance d’entraînement de mardi en raison de primes et d’indemnités impayées à l’approche du barrage de la Coupe du monde 2026 contre le Gabon. Cette protestation intervient seulement 48 heures avant le barrage crucial de la Coupe du monde 2026 du Nigeria contre les Panthères du Gabon, prévu jeudi à Rabat.
Selon plusieurs sources, aucun des joueurs ou membres du personnel n’aurait reçu les primes allouées pour la qualification à la Can 2025 et pour les barrages africains à la Coupe du monde 2026. Certains joueurs affirment que les paiements en retard remonteraient à 2019.
Les stars des Super Eagles, notamment des joueurs de Premier League comme Alex Iwobi, Calvin Bassey, l’attaquant de l’Atalanta Ademola Lookman et le buteur de Galatasaray Victor Osimhen, auraient tous rejoint le boycott. L’ensemble de l’effectif de 24 joueurs et le personnel d’encadrement auraient refusé de s’entraîner jusqu’à ce que la Fédération nigériane de football (Nff) résolve le problème. Le journaliste sportif PoojaMedia a confirmé cette information sur X (anciennement Twitter), écrivant : «Selon les derniers rapports, les Super Eagles n’ont pas été payés en primes et indemnités depuis 2 ans. Je me rends maintenant à l’hôtel des Super Eagles à Rabat, au Maroc.»
La situation a soulevé de sérieuses inquiétudes concernant la préparation du Nigeria pour l’affrontement décisif de jeudi contre le Gabon. Ce match, qui déterminera si les Super Eagles se qualifient pour la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord, est déjà considéré comme l’un des plus importants de l’équipe ces dernières années. Les responsables de la Nff seraient en pourparlers urgents pour régler ce différend financier de longue date, avant que l’équipe ne reprenne l’entraînement complet. Finalement, ils ont levé leur mot d’ordre de grève hier.