Youssouf Timéra, un gestionnaire des ressources humaines de 29 ans passé notamment par l’Agence de presse sénégalaise (Aps), vient de sortir son premier roman, fruit d’une «méditation lucide sur l’Afrique, ses blessures, ses combats, ses espoirs». Intitulée Siggi, cette première œuvre de Timéra peut être considérée à la fois comme un roman, un essai et une confession. Siggi s’impose finalement comme «une parole d’homme face à son siècle», «une traversée intérieure. Celle d’un homme qui, au crépuscule de sa vie, regarde derrière lui sans amertume et tente de comprendre ce que le temps a fait de son rêve», lit-on sur la quatrième de couverture. «On […] entend [à travers ses lignes] le souffle d’une génération ballottée entre la ferveur et la désillusion, la colère et la tendresse, la foi et le doute», lit-on encore.

Le premier roman de ce juriste de formation, titulaire d’un Master en ressources humaines et professionnel de l’agriculture, se veut également «le cri d’une génération qui cherche à se réconcilier avec elle-même, à se relever des ruines du passé pour reconstruire l’avenir». Le roman représente de la même manière «un chant d’espérance, porté par la conviction que rien n’est jamais tout à fait perdu tant qu’il reste un mot pour dire, une main pour écrire, une foi pour tenir debout».

L’auteur, établi au Canada, est natif de Yaféra, dans le département de Bakel, sur les rives du fleuve Sénégal. Il partage sa vie entre les mots et les semences, «écrit avec la conviction que la littérature peut réparer ce que le monde fait». «Ses textes portent la voix d’une Afrique debout, traversée de doutes, de luttes et d’espérances. Entre la rigueur du Droit et la patience du cultivateur, il poursuit la même quête : celle de la dignité humaine.»
Aps