Alors que les 24 sélections peaufinent leurs listes définitives et que la Caf multiplie les réunions organisationnelles, la Can 2025 s’offre déjà un record bien avant le premier coup de sifflet. D’après les informations provenant de l’entourage de l’instance africaine relayées par le journaliste Lassana Camara, les recettes liées au sponsoring et à la billetterie atteignent déjà un niveau jamais observé : près de 300 millions d’euros engrangés, un montant déjà équivalent… aux quatre dernières éditions réunies. Le tout alors que le tournoi n’a même pas commencé !

Cette performance économique spectaculaire s’explique par plusieurs facteurs. Le Maroc a mobilisé un appareil organisationnel hors norme, avec des stades modernisés, une communication massive et une stratégie commerciale agressive. Le pays accueille l’un des événements sportifs majeurs de son histoire avant le Mondial 2030, et la Can constitue une répétition générale grandeur nature. La proximité géographique avec l’Europe et ses diasporas africaines jouent aussi, de nombreux billets ayant été achetés hors Afrique. La demande exceptionnelle concernant les billets -en particulier pour les matchs impliquant les Lions de l’Atlas et l’Algérie- a renforcé l’effet de rareté, tandis que de nouveaux sponsors internationaux ont rejoint la compétition, séduits par une exposition inédite sur le continent. La dynamique enclenchée par la dernière Can, en Côte d’Ivoire, «la meilleure de l’histoire», a aussi pu jouer.

Une Can déjà considérée comme historique
Pour la Caf, cette dynamique confirme que la compétition a franchi un nouveau palier. Le football africain attire plus que jamais, et la Can 2025 en est le symbole éclatant. Le Maroc, qui a misé sur un cahier des charges extrêmement ambitieux, semble prêt à offrir l’édition la plus lucrative, la plus suivie et peut-être la plus spectaculaire de l’histoire.
Afrik-foot

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