L’équipe municipale de Rufisque cherche à asseoir une politique culturelle afin d’en faire le levier de sa renaissance. Les 26 et 27 novembre derniers, un atelier d’élaboration a permis d’amorcer la réflexion.

Par Alioune Badara NDIAYE – Dans le domaine de la culture, Rufisque a un blason à redorer. C’est la conviction de l’équipe municipale qui veut asseoir dans cette perspective, une politique culturelle structurée pour relever le défi. S’est ainsi tenu en ce sens les 26 et 27 novembre, un atelier d’élaboration de ladite politique culturelle. Une rencontre inclusive qui a enregistré la présence d’acteurs de renom tels Sahit Sarr Samb, ancien directeur du théâtre Sorano, Ibrahima Mbaye Sopé, Gorgui Ndiaye et autres.  «L’atelier regroupe la plupart des acteurs culturels dans une panoplie extrêmement large (…) L’objectif est de formuler une politique culturelle pour la ville. On l’a dit, on l’a répété, cette ville n’a jamais disposé d’une politique culturelle», a posé, à l’ouverture de la session, Dr Oumar Cissé, maire de la ville. «Nous avons des idées, nous, en tant qu’échelle municipal, mais il est important que les acteurs eux-mêmes nous disent comment utiliser la Maison des arts, comment accompagner les créateurs, comment soutenir les initiatives culturelles, comment promouvoir les jeunes talents, comment améliorer l’accès des populations rufisquoises à la culture. Bref, comment avoir une politique culturelle ambitieuse, audacieuse, structurée et concrète», a poursuivi Dr Cissé, disant s’attendre à des réponses concrètes et appropriées à l’issue du conclave de deux jours. Sauvegarde et valorisation du patrimoine matériel et immatériel de Rufisque ; Promotion de la création artistique, de la lecture et des savoir-faire locaux ; Renforcement des financements et de la coopération culturelle ; Maison des Arts Khar Mbaye : un pôle culturel de référence, ont été les axes principaux autour desquels ont tourné les échanges. «Rufisque, dans le passé, a été une ville culturelle. Elle a marqué la culture du Sénégal. Dans cette phase de renaissance de la ville, nous avons compris que l’un des instruments les plus essentiels c’est la culture. Certains diront même que le fondement de la renaissance sera la culture», a ainsi relevé l’édile de Rufisque. Il a assuré de la mise en œuvre du document qui va découler de ces concertations tout en indiquant que l’objectif final du processus est de replacer Rufisque au cœur de l’activité culturelle du pays comme décliné dans le Plan de développement urbain durable (Pdud – horizon 2035).
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