Convention commerciale producteurs-industriels : Un engagement mutuel autour de 25 000 tonnes de maïs


Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, Dr Mabouba Diagne, a présidé hier la signature d’un protocole de commercialisation du maïs local entre les producteurs et les industriels. Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Gunge Mbay» (accompagner l’agriculture) financé par l’Union européenne via l’Agence belge de coopération internationale (Enabel). Ce projet met en relation les producteurs de maïs et les industriels. «Nous ne procédons pas simplement à une signature. Nous posons un acte fondateur, un acte de confiance et de responsabilité. Un acte qui engage toutes les filières et qui projette notre Nation vers un modèle agricole plus souverain, plus structuré et plus ambitieux. Cette cérémonie marque un moment historique. L’engagement mutuel entre producteurs et transformateurs autour d’un volume garanti de 25 000 tonnes de maïs», affirme le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage. Qui précise que cette signature de convention intervient à un moment où on parle de production record de maïs au Sénégal.
Pour Mabouba Diagne, ce protocole confirme «l’engagement des opérateurs économiques de la filière à poursuivre leur collaboration avec les producteurs pour la commercialisation du maïs local. Cette initiative vise à renforcer la souveraineté alimentaire du pays et à améliorer les conditions de vie des producteurs de maïs». L’Agence belge de coopération internationale a réaffirmé son engagement à soutenir la filière maïs au Sénégal en encourageant une dynamique commerciale viable et juste. Le Directeur pays d’Enabel, Abou El Mahassine Fassi-Fihri, a déclaré que les acteurs publics et privés ont démontré leur capacité à travailler ensemble pour développer la commercialisation du maïs local, qui est très concurrencé par les importations. Grâce à ce protocole, les acteurs devraient pouvoir réduire drastiquement les importations de maïs.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn



