Protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels : La Direction générale de la protection judiciaire et sociale monte la garde


La Direction générale de la protection judiciaire et sociale (Dgpjs), en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), organise depuis hier un atelier de formation sur la sauvegarde et la protection contre l’exploitation et les abus sexuels, et sur le déploiement de la plateforme «Rapidprotection». Mme Anna Pène Télico, directrice adjointe à la Protection judiciaire et sociale, explique les enjeux : «La protection des enfants constitue une exigence non négociable. En pratique, toute entité intervenant dans le domaine de la protection doit s’engager à prendre les mesures appropriées pour prévenir tout préjudice pouvant résulter de toute forme d’abus ou d’exploitation à des fins sexuelles. De ce fait, l’engagement personnel de chaque agent implique le respect des règles et procédures établies, la responsabilité individuelle et collective.»
Selon elle, un dispositif a été institué pour permettre à chaque service et organisation recevant des enfants à garantir un environnement sûr où chaque agent assume avec responsabilité ses engagements vis-à-vis d’eux et de la structure. «Aujourd’hui (hier), la présente session devra permettre à l’ensemble des chefs de services de la Dgpjs, particulièrement les directeurs des centre, de mettre en place des dispositifs favorables au respect des règles, principes et valeurs pour une meilleure sécurisation des espaces intégrateurs», note Mme Télico. Evidemment, l’objectif est de renforcer la compréhension et l’appropriation des principes de Protection contre l’exploitation et les abus sexuels (Psea), et de la sauvegarde de l’enfant, afin que les participants puissent appliquer ces principes dans leurs pratiques quotidiennes. «Les participants disposent des informations et outils nécessaires devant leur permettre de s’acquitter convenablement de leurs responsabilités de point de contact. Un plan d’actions est élaboré. La démarche participative sera privilégiée à toutes les étapes du processus pour favoriser une valorisation optimale des ressources informationnelles découlant des réflexions sur les pratiques et de la mutualisation des expertises, ainsi que des éclairages scientifiques», renseigne la directrice adjointe à la Protection judiciaire et sociale.
Par Abdou Latif Mohamed MANSARAY – latifmansaray@lequotidien.sn




