Depuis quelques jours, le campus de l’université Cheikh Anta Diop ressemble plus à un champ de bataille qu’à une zone où se cultive le savoir. En cause, le blanc-seing accordé aux agents de l’ordre de… remettre de l’ordre dans la tête des étudiants qui réclament leurs bourses. Les mêmes qui dénonçaient les retards de paiement il n’y a guère, cherchent aujourd’hui des motifs pour ne pas avoir à leur payer leur dû. Ils oublient que les dirigeants du «Système» néo-colonial, même à leur apogée, n’ont jamais osé s’en prendre à ce pécule indispensable à la vie des étudiants. D’où notre question d’hier : qu’est-ce qui a changé ?