L’Office national de formation professionnelle (Onfp) et les partenaires techniques et finan­ciers dont l’Agence française de développement (Afd) et la Banque mondiale ont effectué une mission de supervision des travaux de réhabilitation et d’extension du Lycée technique industriel et minier de Kédougou la semaine dernière. La visite s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Formation pour l’employabilité et la compétitivité (Fpec).

Réalisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Formation pour l’employabilité et la compétitivité (Fpec), les travaux de réhabilitation, d’extension et d’équipement du Lycée technique industriel et minier Mamba Guirassy de Kédougou arrivent à point nommé. Ils vont contribuer à ériger cette structure scolaire aux normes et standards internationaux en matière de formation technique et professionnelle. Le projet est cofinancé par l’Etat du Sénégal et ses partenaires techniques et financiers tels que la Banque mondiale et l’Agence française de développement (Afd) pour un montant estimé  à 43 milliards de francs Cfa. La Fpec s’est fixée comme objectif d’améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi et la compétitivité des entreprises au Sénégal. Il concerne les lycées techniques André Peytavin de Saint-Louis, Maurice de la Fosse de Dakar et Mamba Guirassy de Kédougou.
A Kédougou, lors de la visite guidée sur le chantier du Lycée technique industriel et minier (Ltimk), Cheikh Anta  Ndongo, directeur technique de l’entreprise «Mbakol Sarl» en charge des travaux, a présenté à la mission les travaux réalisés par son entreprise depuis le démarrage en mai dernier. «Nous avons surélevé le mur de clôture et réalisé un forage d’un débit de 18 m3 par heure», commence-t-il par renseigner. Ndongo poursuit : «Pour l’instant, nous sommes concentrés sur deux bâtiments : l’hébergement, les salles de classe et les laboratoires.» De son avis, la fin des travaux est prévue pour fin octobre.
La mission n’a pas manqué de saluer l’état d’avancement des travaux et le professionnalisme de l’entreprise sous l’œil vigilant de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) qui assure la maîtrise d’ouvrage déléguée. Suffisant pour Kamil Hamoud Abdel Wedoud, chargé  de la mise en œuvre du projet Fpec à la Banque mondiale, de laisser entendre : «Nous sommes satisfaits de l’état d’avancement des travaux. Ce qu’on vient de voir nous rassure.» Notre interlocuteur d’ajouter : «Nous sommes ravis d’avoir en même temps les proviseurs des trois lycées concernés par le projet à Kédougou. Cela permet d’évaluer ensemble l’état d’avancement des travaux et de partager des connaissances.» Selon lui, le projet permettra à terme «d’améliorer l’offre et la qualité de la formation».
Pour sa part, le directeur général de l’Office national de formation professionnelle, Sanoussi Diakité, est revenu sur l’importance de la visite et sa satisfaction pour le travail effectué. Il informe : «Nous sommes en mission de supervision des travaux que le ministre de la Formation professionnelle et de l’artisanat nous a confiée.»
Le patron de l’Onfp d’indiquer encore : «Ce projet vise à accroître la capacité d’accueil du Lycée technique et à assurer une formation de qualité pour les jeunes. Nous avons développé des approches systémiques dans la mise en œuvre de ce projet.» M. Diakité annonce aussi que «les travaux de réhabilitation et d’extension du lycée industriel et minier de Kédougou sont réalisés à 70%».
Le Dg de l’Onfp n’a pas manqué de saluer la forte implication des proviseurs des lycées concernés par le suivi des travaux. Par ailleurs, Abou Sow, adjoint au gouverneur chargé des affaires administratives, a dit toute sa satisfaction avant de revenir sur l’importance que revêtent la réhabilitation, l’équipement et l’extension dudit lycée.