Du beau monde attendu le 4 janvier prochain à Accra pour la cérémonie de récompense des meilleurs acteurs de l’année du football africain, les Aiteo Caf awards. Pour l’occasion, l’instance continentale a décidé d’inviter tous ceux qui ont été primés «Joueur africain de l’année» depuis 1992.

De Abedi Pelé, premier lauréat du Ballon d’or africain depuis la prise en main par la Caf, à Ryad Mahrez (vainqueur en 2016), le tapis rouge devrait scintiller le 4 janvier à Accra lors de la cérémonie de récompenses des meilleurs acteurs de l’année du football africain, les Aiteo Caf awards.
Sont également attendus les Nigérians Emmanuel Amuneke, Nwankwo Kanu et Victor Ikpeba, le quadruple vainqueur Samuel Eto’o Fils et son compatriote Patrick Mboma, également quatre fois vainqueur Yaya Touré, Didier Drogba et le Sénégalais El Hadji Diouf.
A côté, on devrait retrouver le Libérien George Weah, le Marocain Mustapha Hadji, le Malien Frederic Kanouté, le Gabonais Pierre-Emérick Aubameyang et le Togolais Emmanuel Adébayor.
La Caf prévoit également d’inviter toutes les lauréates du prix «Joueuse de l’année». Sans oublier les légendes et acteurs qui ont contribué ces dernières années au développement du football continental.
Cette année, c’est l’Egyptien Mohamed Salah, le Sénégalais Sadio Mané et le Gabonais Aubameyang qui sont en lice pour le «Joueur africain de l’année» tandis que la nigériane Asisat Oshoala, la Camerounais Gabrielle Onguene et la Sud-africaine Chrestina Kgatlana se battent pour celle de «Joueuse de l’année».
Sacré «Joueur africain de l’année» en 2015, Pierre-Emérick Aubameyang fait en effet partie des 3 finalistes. Mais le Gabonais a des inquiétudes par rapport aux performances de l’Egyptien Mohamed Salah, en feu avec Liverpool et récemment élu «Footballeur africain de l’année» par la Bbc. «Ce sera encore une année difficile avec de très bons concurrents. Salah a fait une année incroyable avec l’Egypte. J’espère remporter ce titre, j’ai beaucoup donné en 2017», a tout de même lancé la Panthère pour Ouest-France. «Mais je ne suis pas de mauvaise foi. Si je ne gagne pas, je féliciterais le vainqueur.» Une pique adressée à Yaya Touré et André Ayew qui avaient vivement critiqué le sacre de l’ancien Stéphanois en 2015…