Le réveil a été plus que brutal le samedi dernier. Le Sénégal, dans son ensemble, commençait à s’habituer à cette belle sensation de bien-être qui nous poussait à croire que la rébellion casamançaise avait fini par disparaître quasiment d’elle-même. Hélas ! Il y a toujours des irrédentistes à qui la paix fait toujours mal. Mais cette fois-ci, personne ne va pousser à la négociation. Le Sénégal ne peut continuer longtemps à porter indéfiniment la palme du plus long conflit armé de l’Afrique de l’Ouest.