Le secrétaire général du Ps est revenu hier sur l’exclusion de Khalifa Sall et Cie. Tanor attend de pied ferme que ceux-là qui «se sont comportés comme de vrais opposants au parti» utilisent les symboles du parti.

C’est la première fois qu’il se prononce sur l’exclusion des 72 Socialistes. Ousmane Tanor Dieng, qui recevait hier une délégation de l’Union régionale du Parti socialiste de Kaffrine, justifie cette décision sur Seneweb.com. «Ces camarades se sont comportés comme de vrais opposants à notre parti. D’abord, pour certains, c’est parce qu’ils ne participaient plus aux réunions ; pour d’autres, parce qu’ils ont passé tout leur temps à dénigrer le parti, à s’opposer à toutes les décisions qui ont été prises dans un cadre démocratique. Ils ne peuvent saborder les actes posés par le parti, saboter ses déclarations, lancer la vente de cartes, et même présenter leur candidat et vouloir rester dans le parti. Ils ne doivent même pas attendre d’être exclus», a-t-il dit. Et le secrétaire général du Ps ne nourrit aucun regret après cette séparation. «Quand on doit prendre des décisions importantes, la main ne doit pas trembler. Il ne faut pas qu’on se trompe de personne. Je ne suis pas le genre qu’on intimide, qu’on impressionne. Ce n’est pas mon genre. Je fais ce que j’ai à faire avec quelque fois des erreurs, des fautes parfois, mais j’ai foi en ce que je fais et je suis convaincu que je le fais dans l’intérêt du Parti socialiste», assure-t-il. Selon lui, personne ne peut accepter certains comportements de nature à semer la division dans le parti.
Si les exclus réaffirment leur appartenance au Ps, Ousmane Tanor Dieng, lui, réitère, à la suite de la décision du Bp, la menace de traduire les contrevenants devant la justice. «On verra s’ils oseront mettre les pieds à la Maison du parti ou utiliser les symboles du parti», lance-t-il. Le Bureau politique a entériné l’exclusion de Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et 63 autres frondeurs le 30 décembre dernier. Avant d’élargir la liste à 7 autres Socialistes de la France. Tous dénoncent un «manque de démocratie interne» et une «décision nulle et non avenue» de la direction.
Avec Seneweb.com