Vendredi 2 février 2018, à Casablanca au Maroc, en marge du Chan 2018, Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football est élu à l’unanimité, au Comité exécutif de la caf, à l’occasion de la 40e Assemblée générale de l’instance suprême du football africain.
Il faut s’en réjouir. Nous devons en être fiers, nous les Sénégalais. D’autant plus que dès son élection, le président Senghor a réitéré sa profession de foi : «Porter la voix du Sénégal au sein de cette instance et apporter aussi la compétence des dirigeants sénégalais à ce niveau.» Dans la foulée de cette Assemblée générale, si on peut le dire, Saër Dièye Seck, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel, 1er vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a été reconduit au sein de la Commission d’appel de la Caf.
Auparavant, en 2017, Abdoulaye Sow, président de la Ligue amateur de football et 2e vice-président de la Fsf, a été élu membre de la Commission du beach soccer de la Caf. C’est une triple satisfaction. Tous les Sénégalais doivent leur dire fraternellement : «Tous nos vœux de réussite vous accompagnent.»
Sur un autre chapitre, les compétitions africaines que sont la Ligue des champions et la Coupe de la Caf démarrent le 9 février 2018. Deux clubs vont représenter le Sénégal : Génération Foot, champion en titre, et Mbour Petite Côte, détenteur de la Coupe du Sénégal.
Au tour préliminaire, le tirage a voulu que Génération Foot rencontre un club égyptien, Misr el Makassa, tandis que Mbour Petite Côte devra en découdre avec un club marocain, Rs Berkane. Quel défi pour nos clubs ! Le football sénégalais va se mesurer à celui nord-africain.
A Génération Foot et Mbour Petite Côte, tous nos vœux de réussite vous accompagnent.
Autre niveau, autre challenge, au mois de juin prochain aura lieu un événement majeur, la Coupe du monde de football en Russie. Le Sénégal, qualifié, veut montrer au monde comment rugit un Lion qui semblait dormir depuis 2002.
A Aliou Cissé et ses poulains : tous nos vœux de réussite vous accompagnent pour aller le plus loin possible.
Je n’oublie pas que la secrétaire générale de la Fifa, Fatma Samoura, est une Sénégalaise. Elle vient d’être couronnée à Casablanca lauréate du prix Pride of Africa média.
Les enjeux immédiats, plus particulièrement pour 2018, sont désormais clairs. D’abord le pari de la compétence au sein des instances de la Caf et de la Fifa. Ensuite, du rayonnement de nos clubs en Afrique. Enfin celui de la performance au niveau de notre sélection nationale, composée de joueurs qui représentent la valeur ajoutée de notre football local.
Dans ce contexte, il y a autant d’objectifs supérieurs pour renforcer notre solidarité, taire nos guéguerres de position qui ne nous permettent pas d’avancer et ne nous honorent nullement, éviter certains comportements et débats puérils et négatifs, éviter de tenir certains propos qui paraissent pleins de rancœurs. Il y a un passé qu’on ne peut pas effacer, mais faisons preuve d’esprit de dépassement, de bonne volonté et de responsabilité pour affronter les difficultés inhérentes à toute activité humaine, avec humilité, générosité et beaucoup de sagesse, car ce qui compte, c’est le Sénégal qui gagne.
En toutes circonstances, ayons la capacité de maîtriser notre émotion ! Privilégions la cohésion sociale, gage de développement ! Notre unité fera notre force.
Ce qui nous renvoie à notre devise et à notre hymne national qui sont notre commun vouloir de vie commune :
Un Peuple : toute la communauté du football ainsi que tous les autres patriotes sénégalais, debout ;
Un but : relevons les trois défis majeurs énoncés plus haut
Une foi : ayons confiance en nous, en nos capacités intrinsèques de nous surpasser.
Donc tous ensemble :
Accompagnons nos dignes représentants aux instances de la Caf et de la Fifa ;
Accompagnons nos clubs Génération Foot et Mbour Petite Côte, représentants du Sénégal aux compétitions africaines
accompagnons notre sélection nationale pour qu’elle réalise des performances supérieures à celles de Corée/Japon 2002.
Oui, il faudra s’attaquer immanquablement, avec le plus grand sérieux, dans la sérénité, aux racines du mal endémique que nous vivons aujourd’hui et qui gangrène notre football : l’indiscipline et le manque d’éducation, vecteurs de violence aussi bien physique que verbale.
Pour l’heure, n’oublions pas la vocation du sport, celle d’être fédérateur !
Dr Moussa CISSE
Bougayemoussa@gmail.com
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