Le rapport 2016 de l’Autorité de régulation des marchés publics laisse apparaitre que «la transparence est aujourd’hui devenue une réalité». Selon le Directeur général de l’Armp, Saër Niang, «une grande performance dans les marchés publics» est également visible. Et cela se traduit par un respect de l’obligation qui est faite aux autorités contractantes de publier leur plan général de passation de marché et des avis de passation. Au final, la bonne exécution des marchés se répercutent dans la consommation des crédits. Sur ce point, M. Niang explique qu’une progression est notée puisque le pourcentage de consommations des crédits est passé de 91% en 2015 à 98% en 2016. «Cette progression traduit une amélioration de l’efficacité des mécanismes d’exécution budgétaire», indique M. Niang. En 2016, les autorités contractantes ont lancé 27 043 marchés pour un montant global de 3836,8 milliards de francs Cfa. Sur ces marchés, les marchés de fournitures dominent avec 12 872, soit près de 48% du total des marchés prévus contre 17% pour les travaux. Par contre en valeur, les marchés de travaux ont été les plus importants avec 2609 milliards soit 68% suivis des marchés de fournitures, de prestation intellectuelle et services avec respectivement 23%, 5% et 4%. Sur leur nature, les Demandes de renseignement de prix (Drp) restreintes ont dominé avec 44% suivis des Drp simples avec 36%. Les structures de l’Administration centrale sont ainsi les principales émettrices avec 38% du total des marchés contre 22% pour les collectivités locales.