Je ne sais plus qui a pendu l’idée selon laquelle la «morale a été inventée par l’élite pour permettre aux petites gens de s’amuser autant qu’eux», mais je comprends maintenant le sens de cette affirmation quand j’ai lu votre contribution parue dans Le Quotidien du 2 mars 2018.
Vous êtes petit…Vous vous amusez vraiment en faisant d’un de vos anciens directeurs l’auteur de la tempête médiatique qui s’abat ces temps-ci au ministère des Sports, mais vous ne pouvez pas distraire nos esprits, car on vous connaît bien et très bien maintenant à travers les écrits du brillant ressortissant de Foundiougne, Alhousseinou Ndiaye, dans sa majestueuse contribution parue dans ce même quotidien.
Cependant, vos propos ne me surprennent point, car venant d’une personne rarement lucide et ayant un esprit en perpétuel vagabondage dans «son bateau surchargé de hontes et ivre de délires». N’empêche que vous avez causé du tort à quelqu’un à travers vos propos diffamatoires. Vous savez très bien que vous n’avez aucune preuve de vos propos mensongers. Nous, qui le connaissons bien, savons jusqu’à la fin des temps que rien de reprochable ne peut lui être imputé. Savez-vous aussi que vous pouvez être amené à répondre devant la justice pour diffamation et calomnie ?
Je me demande toujours est-ce que vous avez un esprit vraiment sain. En tout cas, l’histoire donne encore raison à Monsieur Alhousseinou Ndiaye qui a affiché non seulement votre véritable personnalité que la morale m’interdit d’étaler, mais aussi votre carence en matière de maniement et d’écriture de la langue de Molière en tant que «brillant journaliste». Sachez que la personne sur qui vous jetez l’opprobre à travers vos délires est respectée, admirée et aimée par tous vos collègues au ministère des Sports, contrairement à certains.
D’emblée, je me permets d’utiliser cette triste métaphore de l’ancien Président ukrainien, Leonid Kuchma, lorsqu’il tentait d’expliquer la situation catastrophique de son pays au cours des années passées. En effet, pour rester sans son tempo, je dirais, avant son arrivée, «le ministère des Sports était comparable à un malade étendu, le ventre ouvert, sur une table d’opération. L’ennui, c’était que le chirurgien n’avait pas les instruments pour continuer. Heureusement pour ce malade, un grand ‘’chirurgien’’ est venu pour continuer l’opération et par conséquent sauver ce malade pour ne pas dire ministère».
En effet, il a donné une visibilité sportive au ministère, notamment avec les décorations, car il ressemblait de passage avant son arrivée à un triste immeuble à usage d’habitation appartenant à un véreux comme vous.
Montaigne, dans ses Essais, disait : «Dis-moi qui t’admire et je te dirai qui tu es.» Donc il fallait venir à sa passation de service écouter les témoignages venant de vos collègues, sous le regard de ses trois invités (seulement) en l’occurrence moi, son oncle venu de Thiès et son frère pour affirmer avec moi la véracité de cette assertion.
En résumé, pour répéter vos collègues, c’était la première fois que le ministère des Sports avait un directeur accessible et qui s’investissait à fond, non seulement dans le travail, mais aussi dans toutes les activités, diverses et multiformes.
Et je vous jure, ce jour-là, on est tous reparti avec le cœur rempli de bonheur et de fierté par la grande porte ouverte d’ailleurs à notre honneur par une marée de personnes et de collègues satisfaits de son travail, de sa manière d’être avec les gens, de son extraordinaire esprit d’ouverture.
Aussi, il est temps de rappeler au Peuple sénégalais, qui est «l’arbitre des faits» comme disait l’autre, que le départ de celui que vous essayez de calomnier n’a rien à avoir avec sa gestion comme la plupart des directeurs relevés de leurs fonctions pour faute lourde ou mauvaise gestion.
C’est dire qu’il a été remercié de ses fonctions en tant que sacrifié. En effet, il est emporté par une histoire dont il n’a eu connaissance qu’à l’ampleur de la situation. C’est-à-dire la tempête médiatique dans l’affaire Gorgui Sy Dieng. Cependant, je ne vais pas revenir sur les détails relatifs aux astuces utilisées par nos autorités sportives pour décaisser les 300 millions de francs des Sénégalais au niveau du Trésor ainsi que la comptabilité de fait réservée à sa lugubre gestion.
C’est dire que c’est la mauvaise gestion de cet argent par des hommes affamés et non habilités à le faire qui a entraîné ces conséquences négatives comme le non remboursement à temps du prêt que Gorgui avait accordé comme un bon patriote à nos autorités sportives en situation de détresse en Espagne pendant l’Afro­basket.
C’est dire que cette situation avait provoqué un véritable tollé médiatique, à tel point que le ministre se sentait très impuissant. Ainsi, il a voulu impliquer son ex-collaborateur dans sa gestion de fait pour éponger la dette due à Gorgui, mais il a refusé de s’immiscer dans des règlements financiers illégitimes (étant donné qu’il était écarté dans la gestion des 300 millions en tant que comptable par excellence du ministère), comme il l’avait fait d’ailleurs avec le propriétaire de l’hôtel qui réclamait un paiement sans fondement comptable lors de la dernière Can au Gabon (toutes les correspondances existent. Vous voulez des preuves ? ).
Cependant, pris de panique, le ministre avait décidé d’organiser une conférence de presse, notamment après la sortie d’un agent du Trésor, pour dénoncer à travers cette nébuleuse gestion de fait. Ce faisant, le ministre avait promis au cours de ce point de presse de gérer l’affaire au niveau interne, en se déchargeant sans vergogne sur un haut fonctionnaire qui, aux yeux de l’opinion et de l’Etat, était l’argentier du ministère ; donc logiquement le principal fautif. Ce qui me pousse d’ailleurs à affirmer avec un grand penseur politique que «la logique ne sert pas à prouver l’Etat, c’est au contraire l’Etat qui sert à prouver la logique».
Depuis lors, cette affaire de gestion de fait est devenue un secret de polichinelle aussi bien au niveau de nos institutions financières (à savoir le Trésor et les finances) qu’au niveau des adeptes du monde sportif comme le cas du vieux retraité de Keur Massar que vous assimilez de passage à votre sauveur de Rio, explicité d’ailleurs dans les colonnes du Quotidien par votre bourreau Alhousseinou Ndiaye.
Je vous rappelle encore que ces assimilations fantaisistes sont vraiment irrespectueuses, mesquines et tordues de votre part en tant qu’aîné. Et permettez-moi de vous donner un conseil comme vous vous rabaissez ! Il faut vous limiter dans l’avenir à votre domaine qui est le journalisme en herbe pour vous, avant d’apprécier avec méchanceté la gestion d’une personne sans preuves à l’appui. Retenez encore ceci : seul un journaliste en herbe comme vous se mouille dans le dilatoire.
Encore, comment pouvez-vous vraiment affirmer dans la presse des propos aussi choquants et délirants en tant que musulman comme vous le dites ? De surcroît un ndongo daara et disciple de vieux Mokhssine Diop. Je ne vous crois pas Tartuffe. Vos propos sont diamétralement opposés aux enseignements de Mame Mokhssine Diop (grand-père à moi). Non Tartuffe ! Excusez-moi, mais vous me faites penser à un mécréant voire même l’Antéchrist, le Dedial du temps moderne. Vous méritez vraiment la cravache de Zeynou qui enseigne actuellement au daara chez Mame Mokhssine.
Enfin, ce haut cadre, malgré toutes vos tentatives de dénigrement à son égard dans toutes les institutions de la République, prône toujours la sauvegarde des valeurs de l’Administration. En effet, il respecte sans faille son obligation de réserve et invite tous ses amis et collègues à faire comme lui et à ne point parler aux médias afin de prendre sa défense. Aussi, c’est une manière de vous dire qu’«il a les mains pleines de vérité, mais il se garde bien de les ouvrir», comme disait Fontenelle.
Malheureusement, je viens de commencer à trahir ses vœux en faisant cette modeste contribution, car je ne pouvais rester inerte face à des affirmations gratuites de nature diffamatoire et calomnieuse, venant d’une personne dont la moralité est réputée douteuse.
Enfin, je vous invite chers lecteurs à démasquer avec moi un imposteur dans la contribution du fameux Moussa Ba Guèye parue dans Le Quotidien du 2 mars 2018 et intitulée «Droit de réponse à Alhousseinou Ndiaye : Quand Mbaye Jacques Diop dérange pour sa loyauté».
En effet, le soi-disant auteur de cette misérable contribution écrit à sa fin ceci : «Les fautes JE ne reviens pas dessus car JE ne suis pas académicien…» (Pour tenter de justifier les corrections reçues de M. Ndiaye). Désolé Moussa Ba Guèye, il fallait au moins écrire, «il n’est pas» au lieu de «je ne suis pas» pour terminer en beauté votre texte théâtral… mais c’est compréhensible ; c’est notre conseiller en herbe qui se cachait lâchement derrière ce pseudonyme pour étaler ses sornettes.
Lui, il n’est pas comme vous cher gueux !
A bien y réfléchir, il fallait que votre masque tombe afin que vos lecteurs décèlent votre tortuosité doublée de votre mauvaise foi dans tous les domaines même en matière de vente de véhicules d’occasion.
A vous de juger ce phénomène chers lecteurs !
Ceci est juste une salutation d’usage à l’endroit des ivrognes mal masqués et des mascottes qui leur ressemblent, en attendant l’ouverture de la boîte de pandores.
Samba Cor FALL
Juriste