Avec le procès des jihadistes, dont l’imam Ndao semble être la figure de proue au Sénégal, on se rend compte que le Sénégal a sans doute échappé au pire, bien que l’hydre pourrait toujours renaître si l’on baisse la vigilance, quel que soit le nombre de queues que l’on lui coupe. Néanmoins, le professionnalisme des services de sécurité de notre pays ne suffit pas, surtout si nos politiciens s’en donnent à cœur joie pour fragiliser l’édifice institutionnel du pays. Cette histoire de parrainage et l’absence de consensus qui l’entoure et vicie le débat en sont le dernier exemple en date. Les gens ne seront-ils jamais contents tant que le sang n’aura pas coulé au Sénégal ?