Ce sont plus de 500 mille élèves de plus de 4 500 écoles des régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine, Matam, Diourbel, Louga et Saint-Louis qui, à terme, vont bénéficier du programme «Lec­ture pour tous (Lpt)», développé par le ministère de l’Education nationale, avec l’appui de l’Usaid à hauteur de 45 milliards de francs Cfa. C’est ce qu’a fait savoir la secrétaire générale du ministère de l’Edu­cation nationale qui présidait mercredi dernier, à l’Ecole d’application de Fatick, la journée dédiée à la lecture pour tous dans le cadre de la célébration de la 22e Semaine nationale de l’école de base (Sneb) autour du thème «La consolidation des valeurs civi­ques : l’école, les forces de défense et de sécurité au service de la Nation».
Dans le cadre de la mise en œuvre de cet important programme dont l’objectif est de contribuer de manière significative à l’amélioration des performances en lecture des élèves des classes de Ci, Cp, Ce1 et des daaras, en utilisant les langues nationales (pulaar, wolof et seereer), 1 499 enseignants ont été formés à la démarche de lecture adoptée. Ces enseignants, selon Khady Diop Mbodj, ont eu également à bénéficier d’une initiation en langues nationales afin de leur permettre d’assurer des enseignements-apprentissages de qualité. Et dans l’optique de leur garantir un encadrement rapproché efficace, 99 inspecteurs et 905 directeurs ont été capacités en techniques de coaching et des outils de suivi mis à leur disposition.
Durant ces deux ans de mise en œuvre, a indiqué Mme Mbodj, le programme a mis des outils pédagogiques à la disposition aussi bien des élèves, des enseignants que des parents. Il s’agit de 61 mille 254 outils élèves classe, 44 mille 422 outils élèves maison, 1 150 planches alphabétiques, 1 158 paquets de 10 livrets de lecture pour la compréhension et de 2 800 guides de l’enseignant.
Toujours dans le cadre de cet accompagnement, Mme Mbodj a renseigné qu’une plateforme utilisant les Tic sera mise en place pour un encadrement à distance et des espaces d’échanges entre enseignants et d’appui mutuel pour améliorer leurs pratiques. En ce qui concerne l’implication des communautés, l’ancienne Direc­trice de l’enseignement élémentaire (Dee) a laissé entendre que les parents d’élèves bénéficient déjà d’outils de lecture pour accompagner les élèves à domicile. En attendant que d’autres stratégies soient développées afin de leur permettre d’être en contact permanent avec les enseignants et de soutenir les enfants par des activités communautaires de lecture.
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