L’Agence française de développement a présenté hier le bilan de ses activités de l’exercice 2017 au Sénégal. Lors de ce face à face avec la presse, la Directrice générale de l’Afd au Sénégal a donné des chiffres concernant les activités de cette structure durant cette année, mais aussi le volume des financements engagés depuis 2007 qui s’élève à 1,6 milliard d’euros, soit environ 1048 milliards de francs Cfa.

1,6 milliard d’euros, environ 1048 milliards de francs Cfa, c’est le volume des financements engagés depuis 2007, date de la reprise des prêts souverains par l’Agence française de développement au Sénégal. C’est le chiffre donné par la directrice de l’Afd au Sénégal hier lors d’une conférence de presse sur le bilan des activités de cette structure en 2017.
Selon Laurence Hart, pour l’année dernière, il y a eu 13 concours octroyés pour 214 millions d’euros, (environ 140, 170 milliards de francs Cfa), 6 conventions signées pour 163 millions d’euros (106,765 mil­liards de francs Cfa) dont 73 mil­lions d’euros (47,815 milliards de francs Cfa) décaissés. Ces chiffres concernent 47 projets en exécution et 69 conventions de financement.
Parlant des financements, Mme Hart a précisé qu’ils sont variés. Ainsi, on note que 140 mil­lions d’euros (91,700 mil­liards de francs Cfa) sont financés sous forme de prêt souverain, 54 millions d’euros (35,370 milliards de francs Cfa) à titre de fonds délégués et 20 millions d’euros (13,100 milliards de francs Cfa) pour le secteur privé. Dans la même veine, Mme Hart souligne que la moyenne annuelle des financements tourne autour de 152 millions d’euros (99,560 milliards de francs Cfa).

458,500 milliards pour le Pse
S’agissant de la contribution de l’Afd au Plan Sénégal émergent (Pse), Laurence Hart informe que de 400 millions d’euros (262 milliards de francs Cfa), somme annoncée au Groupe consultatif pour la période 2014 à 2017, on est passé à 700 millions d’euros (458,500 milliards de francs Cfa) au 31 décembre 2017. Selon la directrice de l’Afd au Sénégal, la somme initialement annoncée a été dépassée avec le Train express régional (Ter) et les subventions.
Lors de cette rencontre, la directrice est revenue sur les domaines d’intervention de l’Afd au Sénégal. D’après Mme Hart, l’Afd intervient dans l’employabilité à travers l’éducation, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, la compétitivité de l’économie en appuyant le secteur privé. Pour la directrice de l’Afd au Sénégal, il s’agit d’améliorer la compétence des jeunes et de soutenir le secteur privé. Au-delà de ces deux secteurs, l’Afd contribue aussi à l’amélioration de l’accès au service public durable, notamment avec des projets sur l’organisation du transport pri­vé.
Dans le document sur le bilan des activités de l’Afd, on note que les interventions de cette structure ont eu des impacts sur des secteurs comme l’Energie, l’Assainissement et l’Eau. On renseigne qu’il y a eu «20 millions d’euros (13,100 mil­liards de francs Cfa) par an d’économies pour la Senelec et 60 Mégawatts de capacités solaires installées à fin 2017, 20 000 personnes connectées au réseau d’assainissement collectif, 3200 m3 d’eau usée supplémentaires traités par jour, 1 520 000 personnes ayant accès à l’eau potable, 2 775 000 personnes avec un service d’eau potable de meilleure qualité, 287 m3 supplémentaires sont produits par jour». Dans le domaine de l’Assai­nissement, il est souligné qu’il y a une «réduction par 4 de la surface inondable à «Pikine irrégulier Sud» (de 30 à 7% du territoire), 200 000 personnes dont l’habitat est mis hors eau grâce aux travaux de drainage». A cela on ajoute «l’amélioration de la résilience de 2,2 millions de personnes vulnérables».
dkane@lequotidien.sn

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