Le rapport 2017 du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives sera publié le 16 octobre 2018, a promis le Cn-Itie, dans un communiqué annonçant le lancement de la procédure de production. Cette année, 18 entreprises publiques et privées en phase production ou exploration inscrites au cadastre minier en 2017 et 8 inscrites répertoire pétrolier seront scrutées.

Ils sont 18 entreprises publiques et privées, en phase production, ou en phase exploration, et inscrites au cadastre minier en 2017 ; 8 entreprises publiques et privées en phase production, ou en exploration, inscrites au répertoire pétrolier en 2017  et 9 entités publiques pour la déclaration des recettes perçues des sociétés extractives qui seront évaluées dans le rapport Itie 2017. Dans un communiqué, le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives informe «du démarrage du processus de production du Rap­port de conciliation Itie portant sur l’année fiscale 2017». Ainsi, promet le Cn-Itie, le document sera publié le 16 octobre 2018. Ce rapport, note le communiqué, va servir «de référence sur le cadre réglementaire, juridique et institutionnel du secteur extractif, sur l’évaluation des procédures d’octroi des licences et des permis octroyés en 2017, sur les quantités et volumes de production et d’exportation de minerais (or, zircon, phosphates, calcaires, attapulgites, ciment, etc) et de gaz». Mais aussi, il donnera «des indications précises sur les revenus générés par le secteur extractif en 2017, sur les dépenses sociales des entreprises extractives», en vue «d’améliorer la gouvernance du secteur extractif».
Les entreprises choisies pour être évaluées l’ont été sur la base d’une règle : «Toutes les sociétés minières, pétrolières et gazières, dont le total des paiements déclarés par les organismes collecteurs est supérieur à 200 millions de francs Cfa, ainsi que les entreprises publiques en activité (Petrosen et Miferso) sont retenues dans le périmètre de réconciliation». Cependant, pour les entreprises évoluant dans ce secteur ne remplissant pas cette condition, ce sera aux «régies financières de l’Etat qui vont se charger de faire des déclarations unilatérales pour le compte des entreprises dont le montant total des contributions  n’atteint pas le seuil de 200 millions de francs Cfa».
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