Dr Alioune Sarr, président du Cng de lutte  : «Je suis fier et honoré, mais aussi inquiet…»

«Nous rendons grâce à Dieu. Il y a quelques années en arrière, un de vos confrères m’avait interpellé sur les trois doléances de la lutte. J’ai répondu, premièrement l’Arène nationale, deuxièmement l’Arène nationale et troisièmement l’Arène nationale. Par la grâce de Dieu, le Président Macky Sall avec la coopération chinoise, nous a aidés à concrétiser notre rêve. Et aujourd’hui, pour le dirigeant que je suis, je suis fier et honoré, mais aussi inquiet parce que j’interpelle les futurs utilisateurs de cette arène. Faisons en sorte que ce bijou sportif qui n’existe qu’au Sénégal, puisse être bien entretenu, le plus longtemps possible pour que puissent s’exprimer ici, à tout instant, les sportifs sénégalais.»

Boy Niang 2, lutteur de Pikine : «Rester fair-play et éviter la violence»
«Nous sommes très contents. Je dis juste aux Pikinois que ceci est notre arène et je leur demande de bien s’en occuper. Pour les supporters, si ton lutteur est vaincu, il faut quand même rester fair-play et éviter la violence. Quant au Cng, ils ont beaucoup fait pour la lutte. Même s’ils doivent partir, il faut que cela soit fait dans les règles de l’art.»

Modou Lo, lutteur des Parcelles : «Le rêve de tous les lutteurs vient de se réaliser»

«C’est le rêve de tous les lutteurs qui vient de se réaliser. Cette infrastructure a coûté beaucoup de milliards. Donc je demande à tous de la préserver. Il faut sensibiliser les supporters et éviter les débordements de violence. Que les combats se fassent dans la paix et le fair-play et qu’ensuite chacun puisse rentrer tranquillement chez lui. Mais la sécurité est très importante. Il y aura des milliers de personnes qui vont se retrouver ici, il faut assurer leur sécurité.»
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