Quasiment sans exception, tous les Sénégalais se félicitent que leur pays ait été retenu par le Comité international olympique (Cio) pour abriter les premiers Jeux olympiques de la jeunesse (Joj) à se tenir sur le continent africain. Victoire d’autant plus notable qu’elle s’est faite au détriment des pays comme le Nigeria, la Tunisie et le Botswana, mieux lotis que nous en termes d’infrastructures. Mais on nous dit que «les résultats du Pse ont fait la différence». On voudrait bien que cela se ressente déjà aussi à Dakar par exemple, où la pelouse du stade Senghor désole nos internationaux, et où nos routes ne cessent de se transformer en rivières à la moindre petite pluie. Le Cio pourrait-il nous aider en ce sens ?