Déjà très critiqué en Angleterre, et surtout à Liverpool, Sergio Ramos ne soigne pas sa cote de popularité outre-Manche. Le défenseur espagnol est pointé du doigt pour avoir marché volontairement sur Raheem Sterling lors de la victoire de l’Angleterre contre l’Espagne (3-2), lundi.

«Avez-vous vu le geste scandaleux raté par l’arbitre ?» Comme plusieurs médias anglais ce mardi matin, L’Express revient sur un geste polémique de Sergio Ramos (32 ans) lors de la victoire de l’Angleterre face à l’Espagne (3-2), lundi soir, en Ligue des Nations.
Le défenseur central espagnol est accusé d’avoir marché volontairement sur le pied de Raheem Sterling. Le geste semble bien volontaire mais il a échappé à l’arbitre mais pas aux caméras de télévision.
Dans une séquence isolée qui tourne en boucle sur les réseaux sociaux, on peut voir le joueur du Real Madrid faire un écart vers l’attaquant anglais, au sol à ce moment-là, et lui marcher dessus. Difficile de ne pas y voir un geste volontaire de l’international espagnol aux 160 sélections.
«Le défenseur du Real Madrid n’est jamais loin de la polémique», soupire The Sun. De son côté, Metro estime que Ramos méritait le carton rouge. «Il l’a fait à nouveau… Honteux !», titre le Daily Mail en reprenant des propos de supporters anglais «furieux contre Sergio Ramos».
Evidemment, ce n’est pas un hasard si ce geste fait beaucoup parler en Angleterre. On comprend du coup la réaction de la presse anglaise qui enrage et qui détruit Sergio Ramos en le comparant à un boucher !
Auteur d’un doublé, Raheem Sterling a fait beaucoup de mal à la défense de la Roja. Et cela a visiblement agacé Sergio Ramos.
Déjà très critiqué après la finale de la Ligue des Champions pour sa grossière faute sur Mohamed Salah, le capitaine de l’Espagne a remis ça en piétinant l’attaquant de Manchester City, alors que le ballon était à l’autre bout du terrain.
On notera pour l’anecdote que Sergio Ramos, qui aurait évidemment pu être expulsé après cette action, a marqué dans le temps additionnel. Nul doute que si ce but avait permis aux Espagnols d’égaliser, la presse anglaise aurait été encore plus virulente…