La session de la Commission consultative permanente sur la formation des cadres de la Confejes est ouverte depuis hier à Dakar par le directeur de Cabinet du ministre des Sports, Ibrahma Ndao. Les membres d’une dizaine de pays présents à cette session vont procéder à une analyse systématique sur la formation des cadres durant les quatre jours à venir. Le président du réseau des institutions, Cheick Konaté, a profité de l’occasion pour faire un bref bilan des activités de la Confejes durant ces 12 dernières années. Un bilan satisfaisant, malgré les nombreuses difficultés rencontrées pour le financement des activités de la Confejes. Avant de se projeter sur la présente session. «Le travail qui nous est demandé vise à renforcer la qualité de la formation des cadres dans la dynamique d’une universalisation de nos programmes, dans le cadre du système Lmd», a rappelé M. Konaté. Et ce dernier d’espérer : «Que les suggestions que nous allons faire dans le cadre de la programmation 2019-2022 porteront sur la qualité pour notre crédibilité scientifique, notre efficacité pédagogique et notre justification sociale pour la rentabilité de l’emploi de jeunes.»
A ce titre, le Secrétaire général de la Confejes, Bouramah Ali Harouna, a exhorté les membres à continuer à œuvrer dans la même dynamique. Saluant l’implication des pays membres, M. Harouna a fait part des regrets de certains pays, dont la France ou encore le Canada, de n’avoir pas pu faire le déplacement à Dakar pour participer aux travaux.

Préparer le cinquantenaire en 2019
La présente session sera aussi l’occasion pour les membres de se pencher durant les quatre jours, sur les prochains Jeux Olympiques de la Jeunesse (Joj) que le Sénégal va organiser en 2022. «Le Sénégal sera le porte-étendard des pays francophones lors de ces Jeux. Il faudra impliquer toutes les composantes dans la programmation de 2019-2022», a recommandé le Secrétaire général de la Confejes.
Au-delà de ce rendez-vous, il sera également question de préparer le cinquantenaire de la Confejes prévu en 2019. «Nous voulons que ce cinquantenaire tienne compte des préoccupations que vous aurez relevées. Cela doit nous permettre d’impliquer toutes les composantes à une réflexion sur les enjeux et réformes qui doivent être apportés à travers la programmation 2019-2022», dira M. Harouna.
Venu représenter le ministre des Sports, Matar Ba, et celui de la Jeunesse, Pape Gorgui Ndong, Ibrahima Ndao n’a pas manqué de saluer l’action de la Confejes. «Le Département des sports et celui de la Jeunesse, comme tous les ministères des pays francophones, attachent un intérêt particulier à la dimension de la programmation en raison de son caractère transversal et structurant lorsqu’il s’agit surtout d’asseoir les bases d’un développement durable et une pratique saine et sécurisée des activités sportives socio-éducatives», a souligné M. Ndao. Pays hôte de la Confejes dont il abrite le siège, «le Sénégal renouvelle son engagement à continuer à apporter son soutien et à contribuer au rayonnement de la Confejes». Sous ce rapport, le Sénégal «reste attentif aux conclusions qui sortiront de vos travaux de la présente session», a indiqué M. Ndao.
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