Les organisateurs du festival «Kaay keus» comptent rester constants dans leur ligne directrice. «Quand on parle de festival, les gens pensent d’abord à un concert, mais nous misons sur la formation des jeunes. C’est pour cette raison que pour cette 4ème édition encore, on a mis l’accent sur la formation des jeunes artistes en Musique assistée par ordinateur (Mao). Il y aura aussi des ateliers en graffiti et des plateaux de danse comme lors des éditions passées», a souligné Olivier Blaise, directeur artistique du festival et administrateur du projet.
Il s’exprimait le mardi à l’occasion du point de presse tenu au centre culturel Maurice Guèye et marquant le début du festival qui se tient du 6 au 10 novembre. «Beaucoup de jeunes qui sont dans la culture urbaine sont sans formation. C’est important donc de les former pour qu’ils puissent se prendre en charge et participer au rayonnement de la culture urbaine. La formation leur permettra aussi de construire leur propre business et devenir ainsi autonomes», a-t-il poursuivi pour légitimer le penchant porté sur la capacitation des jeunes artistes.
Il a assuré à ce propos que 30 jeunes ont été formés lors de la dernière édition du festival en Mao et qu’un plus grand nombre est attendu pour cette année. Le thème de la 4ème édition est «Arts urbains et territoires – Ancrage, appropriation et valorisation». Deux plateaux de concert qui verront la présence de près de 75 artistes dont certains en provenance de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie sont au menu du festival.
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