Le président du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar répond au groupe Liberté et démocratie sur la gestion du temps de parole à l’Assemblée nationale. Alors que les plénières du marathon budgétaire démarrent demain, Aymérou Gningue brandit l’article 68 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pourtant convoqué par l’opposition qui prête à la majorité une «volonté de fuir» le débat parlementaire. «Confiner l’article 68 au seul alinéa 3 qui stipule que le débat législatif est libre avec un temps de parole encadré entre 5 et 15mn relève de la malhonnêteté intellectuelle qui déforme le texte pour faire des dérives d’interprétation dangereuses pour l’opinion», a contreattaqué le président du groupe Bby dans un communiqué.
Avant d’ajouter : «Après consultation des groupes, la Conférence des présidents, dont les deux présidents de groupe et le représentant des non-inscrits sont membres, peut organiser les débats parlementaires. Les temps de parole sont répartis au prorata de la représentativité de chaque groupe. Il est de la liberté de chaque groupe de répartir le temps de parole qui lui est imparti. Cette répartition est de son seul ressort et n’est pas encadré. Le groupe peut, par exemple, accorder 20 mn à un de ses membres sans contestation aucune de qui que ce soit.»
Concernant le budget de l’Assemblée nationale, M. Gningue fait remarquer que «ceux qui parlent pour ne rien dire sont des abonnés absents aux différentes commissions et veulent installer le pays dans un verbiage inutile…».