Attaques verbales : Les maux de l’espace public

Le réquisitoire du Parquet (5 ans) contre Assane Diouf montre l’effroi que ses propos ont provoqué dans l’espace public. En 2018, l’agressivité de la parole politique autant de l’opposition que du pouvoir, mais également d’individus activistes du net a été un fait marquant de l’année finissant. Cette parole politique blessante a refait surface dans le livre de Macky Sall alors qu’il rappelle les propos offensants à son endroit de Abdoulaye Wade. Cela rappelle le discours du Professeur Khadiyatoulah Fall qui estime qu’avec «la Présidentielle qui est à nos portes, la sérénité discursive doit contribuer à la qualité du processus démocratique». A plus d’un mois de la Présidentielle, le débat risque encore d’être infesté de certains mots qui mettront notre démocratie en rude épreuve.