Journée internationale de l’Holocauste : 74 ans après, la tragédie reste vivace

L’émotion était grande hier aux Cours Sainte-Marie de Hann lors de la commémoration de la Journée internationale de l’Holocauste. Les diplomates israélien et allemand ont tenu à dénoncer cette page noire de l’histoire du Peuple juif mais ont aussi appelé à ne plus vivre cela.
La journée dédiée aux victimes juives de la Shoah a été commémorée hier aux Cours Sainte-Marie de Hann (Csm). Occasion pour l’ambassadeur d’Allemagne au Sénégal de reconnaître les atrocités qui ont fait 6 millions de victimes par le régime de Adolphe Hitler durant la seconde guerre mondiale. «Auschwitz a été la cible des populations juives en Europe. C’est un génocide qui été planifié par le gouvernement allemand de l’époque. Un gouvernement qui avait une idéologie qui était antisémite et raciste», a déclaré Stephen Hoken devant les élèves des Csm. Il ajoute que la responsabilité incombe aujourd’hui au gouvernement allemand de protéger la dignité des survivants. Stephen Hoken appelle à plus de vigilance, surtout à ne pas tomber dans les fake news (fausses informations) qui peuvent conduire à des massacres de ce genre comme ce fut le cas au Rwanda en 1994.
C’est avec un ton plein d’émotion que Roi Rosenblit à débuté son allocution. Le diplomate israélien qui a fait savoir que sa famille était originaire d’Europe, rappelle que les juifs ont toujours vécu dans la paix en Europe. Une paix que l’avènement des nazis a détruite. «Dans les années 1930, les nazis ont commencé à décrire les juifs comme des sous-hommes. Ils les ont qualifiés de rats, de peste (…), entre 1939 et 1942, ils ont démarré leur politique de destruction massive du Peuple juif. En 1945, plus de 6 millions de juifs ont été exterminés dans les camps de la mort», explique l’ambassadeur.
Face à cette tragédie qui marque encore les esprits, Roi Rosenblit appelle à lutter contre la haine et la violence entre les peuples. Il invite à éviter la discrimination et appelle à l’unité. «Nous n’avons pas le droit de faire l’apologie de la violence contre qui que ce soit sur la base de la couleur, du sexe, des croyances, d’appartenance ethnique ou linguistique», souligne l’ambassadeur qui a signé livre d’or avec son homologue.
Stagiaire