Mise en place du Réseau d’épidémiosurveillance des maladies de la faune : La Fao et l’Usaid s’engagent

La Fao, à travers son projet intitulé «Soutien au programme de sécurité sanitaire mondiale (Ghsa) dans la lutte contre les zoonoses et le renforcement de la santé animale en Afrique», financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), a partagé une étude portant sur la mise en place d’un Réseau d’épidémiosurveillance de la faune au Sénégal (Resfs). Ce nouvel instrument permettra de corriger certains dysfonctionnements du Système national de Surveillance Epidémiologique (Snse) mis en place par le Sénégal avec comme objectifs principaux la préservation de la santé animale et la santé publique, l’adaptation du contrôle des maladies animales au nouveau contexte de mondialisation du commerce et aux risques liés aux échanges d’animaux et de produits d’origine animale et la détection de toute apparition de foyers de maladies. Egalement il permet de «déterminer l’importance réelle des maladies surveillées au niveau du cheptel et de la faune sauvage en étudiant leur prévalence et leur incidence économique, d’évaluer les résultats des plans de lutte contre les maladies animales, de mettre à la disposition des services vétérinaires les informations épidémiologiques devant aider à la prise de décision en matière de lutte contre les maladies animales», note le communiqué. Après évaluation avec l’outil «Surveillance évaluation tools (Set)» de la Fao, il est révélé «la présence de personnel en santé animale au niveau de la Direction des parcs nationaux (Dpn) et un début de surveillance des maladies de la faune sauvage comme point fort», déclare le chargé de programme de la Fao Cheikh Guèye. Cependant, il note plusieurs limites à savoir l’«insuffisance d’intégration de la surveillance dans le dispositif du Snse et l’inadéquation des supports de collecte disponibles pour la surveillance des maladies de la faune et l’absence d’unité de surveillance et le nombre restreint de vétérinaires au sein de la Dpb et la présence limitée de personnel en santé animale dans tous les parcs».
Stagiaire