Le directeur du stade Lat Dior de Thiès, Iba Mar Ndiaye, n’a pas apprécié le manque soutien des fédérations sportives thiessoises pour l’entretien de l’infrastructure sportive. Selon lui, «les fédérations doivent participer à la prise en charge de l’entretien de l’infrastructure». Il déplore le fait que «depuis que je suis là en 2011, c’est le ministère des Sports qui prend en charge l’électricité qui est d’ailleurs très chère. Et ce sont uniquement les fédérations qui utilisent l’infrastructure. Au niveau du stadium, c’est le basket, le handball, le volleyball et les arts martiaux. Actuellement au niveau du terrain, c’est le football par le biais de la Ligue régionale de football et l’athlétisme. Et ces fédérations-là doivent apporter leur concours au niveau du fonctionnement de l‘infrastructure et y participer».
Il signale d’ailleurs que le président de la Fédération de handball, Seydou Diouf, avait investi au stadium Lat Dior «plus 15 millions Cfa alors que le basket aussi l’utilise». Pour dire, selon lui, «il faut que les gens réfléchissent parce que l’infrastructure sportive n’appartient à personne mais à tout le monde».
Et par rapport au problème de la surexploitation du stade, il signale que «c’est le problème de planning et non de moyens». Et il compte y veiller parce que, dit-il, «le stade a besoin de repos. Qu’on retape et arrose le gazon, qu’on le régénère parce que le gazon c’est comme un être humain». M. Ndiaye conclut pour dire qu’avec «cette réfection du stade Lat Dior en chantier depuis 2004, l’infrastructure sportive va changer de statut. Donc cela veut dire que le mode de gestion va changer, c’est logique. Il y aura peut-être un comité de gestion, parce que l’infrastructure va être confiée au Conseil départemental ou à la mairie ville de Thiès pour la gestion de l’entretien mais surtout pour la maintenance».