La gourme, une maladie équine bactérienne des voies respiratoires, extrêmement contagieuse et potentiellement mortelle, fait des ravages dans le département de Tivaouane. Dans sa marche funèbre, l’épidémie dissémine ses bactéries dans le cheptel. Conséquence : 609 chevaux et 71 ânes sont contaminés, dont 5 morts dans la commune de Niakhène. Ainsi, après Thiès, l’apparition de la maladie inquiète les autorités régionales. Et selon le chef du Service départemental de l’élevage, Ndary Diop, «des dispositions sont en train d’être prises par les autorités compétentes pour circonscrire le mal». N’y ayant pas encore de vaccin pour se prémunir de la maladie, les agents vétérinaires de cette circonscription, par rapport aux dispositions d’urgence pratiques à prendre sur le terrain, disent avoir reçu les instructions nécessaires pour des traitements à base d’antibiotiques et anti-inflammatoires. Tous les chefs de poste vétérinaire du département se trouvent à présent sur le terrain pour l’application desdits soins aux animaux atteints. Lesquels traitements, d’après le vétérinaire en chef du département, «donnent pour le moment de très bons résultats».
Cette même maladie, apparue fin mars dans le département de Thiès, avait inquiété les autorités administratives qui ont aussitôt alerté le ministère de l’Elevage. Lequel, par la voix de son conseiller technique n°1, Khadim Guèye, avait indiqué que «toutes les dispositions ont été prises pour la circonscrire…». Mais depuis, la situation est devenue de plus en plus alarmante, surtout au niveau du département de Tivaouane.
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