C’est comme si c’est le même virus qui a piqué les sportifs de Thiès (voir ci-dessus) et ceux des Parcelles Assainies à Dakar.
Avant-hier dimanche, les footballeurs des Parcelles Assainies ont en effet organisé une marche, encadrée par la police, pour dénoncer la fermeture de leur stade municipal. Ces derniers disent ne pas comprendre que le seul terrain de football de leur localité reste fermé depuis maintenant sept (7) bonnes années.
Parmi eux, nous avons rencontré une grande figure de la Génération 2002, il s’agit de Moussa Ndiaye, qui habite lui aussi aux Parcelles Assainies. L’ancien joueur de Monaco a marqué son étonnement par rapport à la situation du stade municipal.
«Il faut que les autorités sportives et politiques sachent que les jeunes des Parcelles ont besoin de leur stade. Ce n’est pas normal que le stade soit fermé depuis 7 ans pour des travaux qui ne finissent jamais», peste l’ancien ailier doit des Lions. «Pikine, Guédiawaye et autres ont leur stade, pourquoi pas les Parcelles Assainies. A chaque fois on est obligé d’aller jouer aux Navétanes et dans d’autres compétitions hors de nos bases ; avec les risques que vous savez. Trop c’est trop. C’est un droit d’avoir un stade dans notre localité et c’est ce que nous réclamons aux autorités à qui je lance un appel pour qu’elles nous aident à pouvoir jouer à domicile.»
Un cri du cœur de l’ancien international qui, s’agissant des travaux, dit n’avoir aucune info. «On voit que le stade est toujours fermé. On se sait pas où en sont les travaux. Et qu’est-ce qui bloque. Pas d’info venant des autorités. C’est le flou total concernant l’avancement des travaux. On n’entend pas le maire (Moussa Sy) encore moins les autorités sportives», déplore Moussa Ndiaye qui souligne qu’ils vont continuer à manifester dans la légalité jusqu’à ce qu’ils retrouvent leur stade. «On va multiplier les actions pour mettre la pression sur les autorités. On a besoin de notre stade surtout avec les Navétanes qui approchent.»
Le Quotidien a tenté de joindre le maire des Parcelles, Moussa Sy, mais en vain.
ambodji@lequotidien.sn
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